La perfection pour l’homme
consiste à pratiquer intégrale-
ment et énergiquement tous ses
devoirs, et elle devient sainteté
quand ïl les remplit d’une ma-
OR PER PER
nière héroïque.
Agr LE SENNE.
VOL. VII
“DIEU ET. PATRIE ”
û
Ce n’est pas au bruit qu’on
fera autour de notre nom que
Dieu mesure notre zèle et qu’il
cn proportionne les résultats.
Chanoine CHEVROT.
=
EDMONTON, ALBERTA, LE 15 MAI, 1935. No 28
EEE LL 0 2
À la journée d'évangile
Les jeunes jécistes du Juni-
orat St-Jean, sous l'intelligen-
te et dévouée direction du R.|
P. Gaudet, O.M.I. sont en train
de commettre une foule de bon-
nes actions, dont la plus écla-
tante restera longtemps dans
le souvenir des participants à
la journée d’évangile de aäïi-
manche prochain.
Le programme très heureuse-
ment combiné a tout prévu, de
la prière, de l'étude, du sérieux, !
de la gaieté et de l'appétit. Le
détail publié plus loin expose
l'horaire des différents numé-
ros. Ce qui ne se lit pas dans
un programme, ni même dans
le compte-rendu, c’est l'esprit
catholique et jeune et bien ca-
nadien-français qui règnera ce
jour-là parmi la jeunesse étu-
diante du Juniorat. Il faudra
voir, pour ceux qui auront la
bonne fortune d’être en ville ou
d'y venir dimanche, il faudra
voir ce que peuvent un grou-
pe de jeunes quand une direc-
tion intelligente les libère des
préoccupations vides et des en-
trainements mauvais pour les
lancer en plein ciel, dans la pri-
ère, l'étude catholique et l'ac-
tion si nécessaire à ces jeunes
énergies.
Ce n'est pas en vain que de-
puis quelque vingt-cinq ans,
tous les esprit inquiets de la
tournure Ge notre monde et
tous les coeurs qui lui veulent
du bien se tournent vers la jeu-
nesse. Ils sentent que là est le
secours qui rétablira l’esprit de
l’évangile dans la société, ils
sentent que là seulement se
trouve la force nécessaire à re-
monter le courant du matéria-
lisme.
Car, il faut toujours y reve-
nir, si la société actuelle n’é-
tait pas matérialiste, elle n’au-
rait pas de maux. Tant de prin-
cipes que les peuples chrétiens
avaient accoutumé avec raison
. de considérer comme sacrés. ne
seraient pas remis en question
par des novateurs imprudents,
si l’esprit de Dieu régnait plus
fortement dans les intelligen-
ces. On à vu d’autres siècles
ruinés par le manque de volon-!
té. Le nôtre a son mal ailleurs,
c'est l’esprit plutôt qui s’égare,
M. Paul Suzor, consul de France à Vancouver, est en notre
ville depuis lundi. I en profite pour rencontrer, en compagnie
de M. Chatain, agent consulaire à Edmonton, les personnalités
canadiennes-françaises de la ville ainsi que ses compatriotes.
La Survivance offre à M. Suzor, ses hommages et ses voeux
de bienvenue parmi nous.
a —————— ————"—"—— "ee
Sentences sévères contre! CONGRES
ces individus. | EUCHARISTIQUE
Plusieurs individus arrêtés a DIOCESAIN
semaine dernière pour avoir : :
troublé la ‘paix publique ou! Cette année marque le tan
pour avoir nui aux constables Auième anniversaire de l’inau-
dans l'exercice de leurs fonc-'8uration des congrès eucharis-
tions, ont été condamnés à des/tiques régionaux dans l’archi-
peines variables, samedi der-;{iocèse d'Edmonton. Le con-
nier. Ils avaient organisés des 8rès de cette année aura lieu
manifestations, rassemble-;lesS 16 et 17 juin prochains.
ments dans la rue et obstruc- D’importantes réunions parti-
tion de la voie publique, divers: Culières se tiendront concur-
délits pour lesquels une douzai- ,'emment au congrès et lui don-
ne ont reçu chacun trois moisi neront un intérêt encore ün-
d'emprisonnement avec tra-iConnu jusqu'ici. Le détail du
vaux forcés, et les deux me-|PTO8ramme des cérémonies se-
RENTREE DU
PARLEMENT
OTTAWA.“Lundi prochain,
le 20 mai, les deux Chambres
du Parlement fédéral se ré-
uniront de nouveau, après un
congé de six semaines, pour
mettre la dernière main à la
législation en train depuis fé-
vrier dernier: Il reste à voter
plusieurs mésures intéressant
les assurances-chômages, et la
législation sur Iles écarts de
prix. On fixera aussi la date
des élections: à une prochaine
réunion du cabinet.
3
Les nôtres dans les profes-
sions techniques
MONTREAL :— Commentant un
récent discours-de l'hon. David, se-
crétaire de la Province de Québec, M.
©. Héroux du Devoir, rappelle que les
nôtres qui ont été dirigés depuis quel-
ques années vers les professions tech-
niques n'ont pas reçu au sortir de
leurs études tout l'appui nécessaires
pour se faire uhe situation avec leur
compétence. Sans diriger aucune cri-
tique sur les institutions d'enseigne-
ment etchnique, M. Héroux consta-
te que quelquechose doit être fait en
ce sens si on ne veut pas voir stérile
le travail effectué pour décharger les
professions libérales et prendre po-
sitlon dans les professions techni-
ques.
ELECTIONS AUX
N.-BRUNSWICK
Fredericton. — L'Hon. Tilley,
premier-ministre provincial, a
annoncé vendredi dernier, que
les élections provinciales se-
raient tenues le 27 juin pro-
chain, la mise en nomination
devant se faire une semaine
plus tôt. X1 y a actuellement 42
députés et six sièges vacants.
27 conservateurs détiennent le
pouvoir contre 15 libéraux. Ce
parlement avait été élu en 1930,
le 19 juin. La campagne électo-
rale est déj. ';:1mmencée dans
plusieurs comtés où des con-
ventions s'organisent pour
| choisir des candidats. =
L’aviation anglaise |
LONDRES. — On vient d'aviser les
NOUVELLES DIFFICULTES EN ABYSSINIE
ROME. — Les difficultés qui durent depuis longtemps entre l'Italie et l'empire d’Abys-
sinie, difficultés qui ont été en s’aggravant depuis quelques mois, semblent prendre une tour-
nure plus grave. La guerre non déclarée existe sur plusieurs points de la frontière qui sépare
la Somalie, colonie italienne de l'Afrique orientale, de l’empire d’Abyssinie. Des contingents
de troupes partent assez souvent d'Italie pour garnir cette frontière qu’on dit souvent violée
par des tribus nominalement soumises à empereur éthiopien. Mais cette situation tendue
pourrait brusquement s’aggraver jusqu'à la guerre ouverte s’il faut en croire les accusations
lancées au Parlement italien, mardi de la semaine dernière. Des protestations de l’empe-
reur Haïllie Sélassié ont été immédiatement suivies d’une déclaration très forte de Musso-
lini, hier; le dictateur à affirmé que l'Italie pouvait mettre sur pied un million d'hommes
pour protéger ses colonies contre l’empereur. Il s’est plaint aussi sans préciser, que des na-
tions européennes arment l’Abyssinie contre l'Italie.
Ce qui aggrave encore la situation en élargissant le conflit, c'est que le roi Ibn Saoud
et d’autres souverains arabes dont les états entourent la Mer Rouge, même l'Egypte se join-
draient ensemble à l'Ethiopie pour s'opposer à toute conquête européenne dans leurs états.
ORLEANS FETE STE-JEANNE-D’ARC
ORLEANS. — Des fêtes splendides se sont déroulées jeudi dernier à la Cathédrale d’Or-
léans, pour célébrer le 506ème anniversaire de la délivrance de cette ville par Ste-Jeanne-
d'Arc. La cérémonie principale s’est déroulée à la Cathédrale, sous la présidence de son Emi-
nence le cardinal Liénart et de Mgr Courcoux, évêque d'Orléans. M. Turbat, maire de Ia ville,
a félicité les orléanais dans son discours, de faire trêve à leurs affaires et aux luttes électo-
rales municipales pour fêter en commun leur grande gloire locale qui est en même temps une
des ‘plus pures gloires de la France et de la Chrétienté.
M. BENNETT ET L'IMPERIALISME
OTTAWA. — Dans un discours radiodiffusé jeudi dernier par tout l’Empire, M. Bennett
parlant à Londres à fait une grave mise au point sur l’opinion des Canadiens en rapport
avec l’Impérialisme et la Défense impériale. I a souhaité que les lecons de la grande Guerre
ne soient pas oubliées et préviennent le Canada de confondre sa loyauté britannique avec un
impérialisme également nuisible au bon accord des nations britanniques et à la paix.
MORT DU DICTATEUR PILSUDSKI
VARSOVIE. — Le général Pilsudski, dictateur de Ia Pologne, est décédé ici dimanche,
des suites d’une hémorragie interne. Il était juste depuis neuf ans le dictateur de la Pologne,
ayant réussi à prendre le controle du gouvernement en mai 1926. Il dirigeait son ministère
avec une sévère autorité, au point que sa disparition imprévue laisse le gouvernement incer-
tain sur son avenir. Les chancelleries européennes s'inquiètent de la figure nouvelle que
cette disparition d’un homme de premier plan donne à Ia diplomatie. Le maréchal était parti-
san de l’entête germano-polonaise. I se pourrait que la Pologne qui fut toujours plutôt pro-
française retourne à son ancienne alliance, ce qui isolerait plus encore le Reich qui compte
beaucoup actuellement sur l'alliance polonaise pour faire face à la Russie.
mm
JOURNEE
CATHOLIQUE
A ST-JEAN, QUE
REVOLTE MANQUEE |A LA SESSION
À LA HAVANE DE QUEBEC
QUEBEC— Le gouvernement
La Havane. — Une révolte a provincial vient de changer
|
l'été étouffée jeudi dernier
car les énergies ne manquent|neurs, chacun six mois de la "2 Publié plus tard.
pas à nos contemporains. .Et|même peine. lis sont actuelle-!
chantiers de construction d'avions!
ST-JEAN, Qué. —— Dimanche| quand des soldats du gouverne-
anglais qu'ils ne peuvent contracter | prochain, le 19 mai aura lieu ici
ces énergies sont si fortes et si|ment incarcérés au Fort Sas-
exaspérées par l'impuissance | katchewan. Les autorités mu-
et l'ignorance et l’égoïsme du nicipales paraissent décidées
nouveau paganisme, qu’elles d’en finir avec la perturbation
pourraient tout briser et se per- apportée par des chômeurs gré-
dre dans une révolte stérile silvistes dans différents endroits
la religion ne venait à temps|de la ville.
les canaliser pour les diriger
vers des oeuvres de vie.
sans l'autorisation du ministère de|tants. Des trains spéciaux par-
l'Air, de son cté, prévoiit une dé-| tant des principales villes de
es il'Air, de son côté, prévoiti une dé-| la province entreront en ville
On a révélé dernièrement à la lé-| pense de 120 millions de dollars pour | assez tôt pour amener les con-
gislature de l’Ile-du-Prince-Edouard|moderfiser et augmenter son avia-| gressistes à la messe pontifica-
que de nombreuses compagnies sur-!tion. - le qui ouvrira la journée. Son
taxées dans les autres provinces | Excellence Mer Forget, évêque
transportaient leurs sièges sociaux à de St-Jean, invite dans sa der-
Curieux effet de la
| avec aucun gouvernement étranger |le 12ème ralliement des Retrai-
taxation
Nous autres, Canadiens -
Français, félicitons-nous de
posséder encore, malgré bien
des écarts dont nous portons
la peine, un clergé qui exerce
la plus salutaire influence sur
Le secours suspendu aux| Charlottetown, capitale de la pro-
grévistes ? vince, dans le but d'éviter ces im-
Le pôts excessifs Plus de deux cents
Une grave décision a été prise par! COmpPpagnies ont suivi cette politique
DES VILLES
FUSIONNEES
le conseil municipal vendredi soir | dans la seule année 1934, et d'autres) TORONTO. — Trois villes de
dernier, en rapport avec les chô-!äfflueñt dans l'Ile qui peut devenir|la frontièré ontarienne sud se-
s ainsi une manière de centre com-|ront bientôt réunies en une
nière lettre pastorale tous les
retraitants du Canada et des
centres franco-américains à
venir nombreux dans sa ville
prendre part à cette journée
catholique.
{ment ont abattu un ancien mi-
nistre devenu conspirateur,
Antonio Guiteras, qui fomen-
tait une révolte de palais parmi
des fonctionnaires et des offi-
ciers ministériels.
Guiteras, né aux Etats-Unis,
avait usé de son influence, é-
tant ministre de la Marine,
pour assujettir son ministère
au controle d’entremetteurs a-
méricains. C’est du moins la
cause officielle de sa mort. ,
brusquement son fusil d’épau-
le sur deux importantes mesu-
res présentées au parlement.
La première a trait à la nouvel-
le commission qui devait régir
les compagnies papetières. Cet-
te commission ne sera pas for-
mée et le gouvernement main-
tient son pouvoir de hausser les
droits de coupe déjà perçus sur
le bois abattu dans les limites
forestières de la province. Un
deuxième bill qui est retiré a-
vait trait à la taxe sur les H-
queurs douces.
EE
les esprits. Si les prêtres n’y|!meurs secourus qui refusent de tra-
avaient pas été dans le passé, vaïller pour leur allocation. A ja
nous aurions depuis longtemps suggestion de M. l'échevin Bisset, et
cessé d'exister comme nation, contre les protestations de l'échevin
et malheur encore plus grace et Alf. Findlay, il fut décidé de suspen-
plus irréparable, les habitants|dre le secours aux chômeurs-grévis-
du Canada marcheraient au-l|tes sans affecter par cette mesure
jourd’hui dans l'hérésie. Heu-|les femmes et les enfants des fa-
reusement que les prêtres y milles secourues. Cette décision reste
sont encore, et qu'ils y soient
toujours, car ils ont en mains
le salut des âmes et le pays leur
suspendue sur la tête des récalci-
trants et les autorités peuvent la
mettre en force à la moindre aggra-
devra aussi le sien. Ce sont eux| ation de la grève.
qui ont les premiers compris la! La grève entre maintenant dans
nécessité de recueillir dans des|s2 troisième semaine, et hier matin
oeuvres catholiques, la jeunes- | huit chômeurs seulement sur les deux
mercial et financier au Canada, tant
que la législation provincial ne vien-
dra pas taxer à son tour ces contri-
seule municipalité, selon le
voeu d’une commission d’en-
quête. Ce sont Walkerville, East
AGRONOME BILINGUE
LE CLERGE FETE Mgr
L’'ARCHEVEQUE
| barras financiers qui durent PAR
depuis plusieurs années ont! Mercredi midi dernier avait
| contraints les administrateurs! lieu à l'Hôtel Corona, une réu-
là recourir à ce moyen pour|nion intime à laquelle tous les
D'ERABLE rencontrer leurs obligations qui| membres du clergé régulier et
— trainent depuis quatre ou cing|diocésain s’étaient rendus pour
Pa ,
MONTREAL— Les différentsians: Les différentes compta-| fêter se re son
produits et sous-produits du|bilités sont aussi fort confuses, Excellence Mer Fe Ms
sucre et du sirop d’étable récol-| au point qu’il faudra recom-|La réunion garda un mr €
té dans PEst et spécialement mencer en neuf une autre ad-'Caractère d'intimité, 5 - gr
dans Québec et dans l’Ontario|ministration dont des commis-! O’Gorman, qui présidait au
buables étrangers en rupture de fisc.| Windsor et Sandwich. Des ent
BONNE SAISON
sont en bonne quantité et qua-
saires nommés par le gouver-|banquet, adressa à Son Excel-
se qui demande depuis long-
temps de la lumière. Celle qu'ils
lui distribuent est la plus bril-
lante, car elle vient d’en haut.
Il faut souhaiter que la journée
d’évangile de dimanche pro-
chaïin trouvera des échos nom-
breux et prolongés dans toute
la province, et que les avant-
gardes et les patrouilles d’éclai-
reurs Organiseront dans toutes
nos écoles paroissiales de sem-
blables réunions d'étude catho-
lique. : ‘
J S.
MGR GUY A
ST-HYACINTHE
ST-HYACINTHE. — Son Exc. Mer
Guy, vicaire apostolique de Grouard,
était de passage à St-Hyacinthe, où
il a assisté en compagnie de NN. SS.
Bruneault de Nicolet et Decelles de
.St-Hÿacinthe, à un opéra, “Joseph”,
donné par les élèves du Séminaire.
‘: Monseigneur de Grouard est descen-
du dans l'Est depuis quelques semai-
nes; Îl a confirmé dans le diocèse de
Montréal, avec plusieurs autres é-!
. vêques de la province de Québec, gues et médicaments.
a PE rs te PR 5 p CR. où À ; Ne M ee DER
cents environ qui sont secourus s’é-
taient rendus au travail, protégés par
uné escouade de constables qui te-
! naient les grévistes en respect. M. le
Maire Clarke a eu une, conférence
avec ses collègues et M. McKee, gé-
rant du service du “relief”, mais au-
cune décision précise n’a été prise,
et on continue a surveiller les gré-
vistes, attendant qu'un incident règle
leur obstruction.
LEGISLATION
PROCHAINE
OTTAWA.—La Commission
royale d'enquête sur les écarts
de prix et les achats massifs
qui a donné récemment le rap-
| port de ses études, passe main-
tenant à la phase légale de son
travail. Les diverses sugges-
tions des enquêteurs qui ont
été rédigées en termes légaux|
par les aviseurs du gouverne-
ment sont maintenant prêtes
pour la rentrée des Chambres,
le 20 mai. Au nombre des légis-
lations intéressées par ces nou-
velles lois, on prévoit que le co-
de criminel recevra des modi-
fications importantes, aussi les
lois sur les Poids et Mesures
et la loi du commerce des dro-
nement provincial prendront
chatge. On espère ainsi régler
définitivament une situation
dont les créanciers, presque
tous de la province de Québec,
se plaignaiïent fortement avant
l'enquête,
lité depuis la clôture de la sai-
son. On a produit environ 5
millions de livres de sucre et
2 millions de gallons de sirop.
L'ensemble de 1a récolte monte
à environ $3 millions de dollars,
répartis entre 50,000 fermiers.
|
HONORÉS PAR LA FRANCE |
À l’occasion de sa visite à Edmonton, M. Paul
Suzor, consul de France à Vancouver a remis l’insigne
de Chevalier de la légion d'Honneur à M. le doyen Kerr,
de l’Université provinciale, dans une réunion académi-
que, à la Salle de Convocation, cet après-midi. Les dis-
cours prononcés en cette circonstance par plusieurs
personnalités présentes seront publiés la semaine pro-
chaine. | :
: Ce soir, le consul de France sera reçu au Juniorat
St-Jean où il rencontrera les membres de l’exécutif de
PACFA:et plusieurs personnalités laïques et ecclésias-
tiques. M. Suzor remettra aux RR. PP. L. Dupire,
J. LeTreste et A. Gourdon, tous trois O.M.I.; Rév. Sr
Lachance, Sr Grise, d'Aklavik et KRév. Sr Zénaïde, pro-
vinciale des Filles de Jésus, Morinville, des décorations
en témoighage de leur travail dans les missions. du
Nord, travail auquel la République Française a tou-
jours porté un grand intérêt.
lence les voeux de son clergé.
| Monseigneur y a répondu en
termes paternels et bienveil-
lants. Au nombre des personna-
lités présentes on remarquait,
Mgr Nelligan, vicaire-général,
Mgr Pilon, curé de Morinville;
M. le curé Ketchen de l’Imma-
culée-Conception, le R. P. Bel-
lavance, recteur du collège des
Jésuites, le KR. Fr Memoriam,
supérieur au collège St-Joseph,
le P. Martin, O.F.M. et les PP.
Boucher, O.M.I, curé de St-
Joachim et Routhier, O.M.I,,
supérieur du Juniorat St-Jean.
Ministres francais en visite
officielle
PARIS. — M. Pierre Laval, minis-
tre des Affaires Etrangères, s'est ren-
du à Moscou la semaine dernière pour
rencontrer les dirigeants du gouver-
nement soviétique, afin d’éclaircir la
situation un peu confuse des rap-
ports franco-soviétiques et pour fixer
les points de l'entente qui est en train
depuis plusieurs semaines entre les
deux chancelleries, .
De son côté, le général Denain, mi-
nistre de l’aviation, s’est rendu à Ro-
me, pour conclure avec le ministère
italien de l'Air, une entente aérien-
ne défensive.
M. H.-A. Craig, sous-ministre de
l'Agriculture nous annonçait ce ma-
tin la nomination d'un deuxième a-
gronome de langue française dans
la personne de M, J.-M. Fontaine.
M. Fontaine s'occupera temporai-
rement de la région de St-Paul com-
me district et nous sommes persua-
dés que tous les Canadiens français
de cette région ainsi que les autres
de la province apprendront cette no-
mination avec une grande joie.
Depuis quelques années, le besoin se
faisait sentir d'avoir un deuxième
agronome de langue française. Aussi
l'ACFA toujours prête à travailler au
bien-être de notre élément, lançait
ainsi que tous ceux qui bénéficieront
des services de ce deuxième agro-
nome sauront appuyer davantage leur
Association qui n'a d'autre but que
de travailler à l'avancement des n6-
tres. Plus nous serons groupés, plus
nous pourrons obtenir d'avantages
pour notre groupe.
Nous profitons de l’occasion pour
remercier tous les officiers des cer-
cles qui ont fait leur grande part en
coopérant avec nous pour obtenir
cette nomination ;
L'Association est heureuse de fé-
liciter M. Fontaine de sa nomination
et nous espérons qu'avec le support
| x des cercles, support qui devrait lui
une campagne il y a quelque temps |: :
pour obtenir cette nomination au plus: être donné sans réserve, il saura tra-
tôt avec les résultats que nous con-
naissons.
Nous espérons que nos membres,
vailler avec succès à l'avancement des
nôtres dans cette région.
Léo Belhumeur.
Réduction des intérêts
bancaires
Les banques à Chartes ont l'inten-
tion de réduire encore l'intérêt payé
sur les dépots, s’il faut en croire
une information parue dans l'Infor-
mation Financière de Montréal. Ce
sera la troisième fois que les ban-
ques procèdent à pareille réduction,
dont la raison est la contraction des
profits de ces institutions. Il faut a-
jouter que ces coupures ne rogne-
ront que les intérêts payés aux gros
comptes, mais nulle précision n'est
donnée sur la marge séparant ces
gros comptes des petits comptes d'é-
pargnes. La réduction, si elle a lieu,
jouera dans une marge de 2 à 14%.
Des autorisations ont déjà été de-
mandées au gouvernement fédéral qui
accordera probablement la permis-
sion demandée, selon sa politique gé-
néralement suivie depuis quelques an-
nées. |
SEMAINE SOCIALE A
JOLIETTE
JOLIETTE. — Une semaine
sociale diocésaine sera tenue
ici du 7 au 14 juillet prochain.
On yÿ traitera de l'Education
Sociale et les réunions seront
honorées de Ia présence de S
Eminence le Cardinal Villeneu-
ve, de plusieurs évêques et de
plusieurs personnalités laïques.
La semaine sociale de l'an der-
nier avait été tenué à Rimous-
ki, sous la présidence de son
E. Mgr Courchesne. Celleci-ci
sera tenue sous la présidence
de S. E. Mgr Papineau, évêque
de Joliette. L'organisation est
sous la direction de l'Oeuvre
des Semaines Sociales de: Mon-
tréal.
PAGE 12 LA SURVIVANCE
Le ROYAUME...
Et que diraient nos amies? les vôtres surtout, s’il n'y avait.
-pas de filles d'honneur, pas de réception. Oh! mère, ce serait in-:
digne de votre cercle social; vraiment, vous en éprouveriez de
la gêne...
lution : plus . souvent adoptée
qu’on ne croit). :
En opposition absolue avec a]
coiffure soignée et bouclée, voi-
15 MAI, 1935.
MOTS CROISES
‘ ; PROBLEME No. 45
Fred L’'INTERIEUR —Laurette, tu as touj ours su plaider, et je suis facilement dé- ue SR ue es |
sarmée; je veux soutenir la réputation que l’on me donne de seulement parce que telle beau-
savoir si bien organiser... les fêtes des autres... C’est à mon tour|t6 qüi la lança, est Danoise que 1234567 8 9 10 i1 12 :
maintenant. :
nous pensons aux pays Vikings, |
mais parce que, seule une che-
velure du Nord, blonde, lisse, é-
| paisse et “rayonnante” se prè-
‘te à une disposition aussi sim-
ple. Les femmes que la nature
[aura dotées de cheveux nordi-
iques, pourront essayer de ce
|négligé splendide. Les cheveux
sont tout simplement: peignés
dans la masse et les pointes ra-
menées sur la nuque s’enrou-
lent en un petit chignon bas,
{ brillant comme un copeau d’or.
| C’est un peu du Greta Garbo
première manière.
—Maman chérie, je te savais à la noteue de !la situation.
Bientôt commence la tournée des modistes, des couturières,
des grands magasins; il faut bien trois moïs pour la prépara-
tion d’un trousseau indiscütablement riche et soigné.
Un soir, Horace au dîner, dit à Laurette:
—Tu me sembles FAUERES ma petite, tu te surmènes de trop i
je crains.
—-Non Dre c'est que je souffre d'insomnie, et je suis vexée de |
l'attitude de Maurice. Il ne veut qu’un mariage en costume, pas
de réception, qu’un déjeuner de famille et aussitôt, le départ; il
a des goûts rustauds !
—Je lui trouve au contraire un goût très sensé; il me plaira
ce jeune homme dont le jugement en ce cas est bien formé; toi,
| Néoma, ne l’approuves-tu pas ? |
Certes non! au cours d’une vie, hélas! on ne se marie sou-
vent qu’une fois. Alors, ii faut bien faire les choses; cela nous | LE REGNE
DE L’'IDEAL
LA SOTTE VANITE
—I me semble Horace, que la fréquentation de notre fille se |
prolonge de trop; MEUHICS se prononcera-t-il aujourd'hui. Je
l'espère.
—Notre fille aurait-elle laissé entrevoir cette probabilité ?
—Oui, à mots couverts, car Laurette n’est pas très loquace,
elle ne tient sûrement pas de moi. |
Elle est reservée au sujet de ses amours; tu te souviens
Néoma que les nôtres s'épanchaient assez naïvement, en présen-
ce de tes parents.
—Oh! alors, il n’y avait pas lauto; pas de marches sportives,
sac au dos, où la jeunesse s’enfonce dans les bois, explorant
la profondeur des ravins, escalade les montagnes, et que sais-je
encore. j
Minuit sonne. Les parents se préparent au repos. Une porte!
se referme. On entend monter d’un pas léger; c'est Laurette,
toute réjouie.
ee
12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
donne l'impression d’être tout à fait mariée.
| —Ne me dis pas au prix de quels sacrifices... Depuis un mois,
| je n’ai pas vu de fruits sur la table; les repas sont misérables.
|
—Un peu de carême ne te fera pas tort... Tu as fait trop bonne! sous prétexte de discipline et de |
—Vous ne dormez pas? Je viens vous faire admirer cet ado- chère; je t'ai gâté, vois-tu. | bonne éducation, certaines mamans
rable solitaïre! Est-il assez lumineux ? | —Et les factures non acquittées couvrent mon bureau. Com- ituent chez leur enfant, la personna-
—L est magnifique! et cela veut dire ? ment en sortirons-nous après avoir satisfait une sotte vanité qui | lité qui se développe.
-
_
1.Sorte de corset garni de liège,
un
BRRSSSEREE
HORIZONTALES:
VERTICALES :
1— Qui a le caractère du com-
| à l'aide duquel on peut se soutenir mandement. 2— Consonne. — Maniè-
idé ji i À sur l’eau. 2.— Voyelle. — Colère. —|re, façon. — Traduction italienne du
—Eh bien! le grand événement est décidé; dans trois mois, | ous tournera en dérision ! Dès qu'il parle et a pu mange Oiseaux de basse-cour. — Consonne. | mot Heure. — Gonsonske. 3 häver
Î ; ice et moi, nous sommes fiancés tout| __ < j ! n is dans ma vie |Siner en sa mémoire un vocabulaire , 3— Adjectif possessif, — Personne be de lieu. — Six lettres du mot sau-
D ed ; DOS PAR eue Use PORRAAE QIE 5 suffisant, le petit demande à expri- | ayant une ressemblance parfaite avec | grenu. — Deux voyelles. 4— Point
à l'heure. aue j’entreprends de boucler ie bonheur de mon unique enfant, Mer sés idées. Il ne voit pas les cho- | une autre. — Adverbe de négation. |d'union au membre antérieur au cher
i i { — — — : — ote-
—Tu es sérieuse ? et que tu m’accuses si cruellement ! ses tout à fait sous le même angle Pieux. — Quatre consonnes. — : val avec le poitrai Quote-p
Oui, et sur ce, bonsoir, bonne nuit, et beaux rêves! puis la por- Et les larmes coulent, entrainant dans leur course, le rose | que nous, et je ne sais pas trop qui:
a anglaise de Dieu. 5.— Ma- ‘ de chaque convive, dans un repas
: ; : nière d'aller. — Deux lettres du mot|commun. — Port dans l'île … Ré.
M a D ee te
A Rd ne ne —Voyons ma chère, calme-toi et pardonne-moi cet emporte- sectes coléoptères Jlamellicornes. Consonne. — Ile de l'Adriatique, à
très émue, avec des yeux fiers d’une ambition satisfaite regarde | ;hent. Je suis fatigué: vois-tu, à mon âge il faut peu de choses....| En nous le cerveau travaille avec|Consonne. 7.— Voyelle. — Le nom l'ouest de la Liburnie. — Voyelle. 7.—
i: % i le regard, et ie snobisme aidant, nous | d'une marque de pneumatiques d’au- | Voyelle. _— Accorder, attribuer. —
son mari: Tout me porte sur les nerfs. {nous exclamons bruyamment devant | tomobiles. .— Voyelle. 9.— Exprime : Consonne. 8— Fête de la nativité du
—Comment? tu ne t’exaltes pas du bonheur de Laurette; tu Peu de temps après, le grand mariage eut lieu, suivi de la! lune chose qui n'en vaut pas la peine, |l'universalité des parties qui cons Christ. ee Tndique duplicetion. —Les
Ë tituent un ensemble. — Deux lettres | lettres du mot Sion. 9—
es là, affaissé. Je ne te comprends pas... superbe réception, avec tout le tra la la extravaguant. Aussi, les ! peut-être, mais qu'il est de bon ton | a ot lan ee de ee er ne
—Non, sur certains points nos pensées ne prennent pas CON-| ;Gurnaux donnaient une illustration, où la mariée posait en ma-|d'admirer. Nous suivons, moutonne- lune chose. 9.— Forme du verbe aller. |— Adjectif possessif. 10— Note ,%
+ j » x slt RAR en o LS
tact.… Primo, je perds mon enfant, ce n’est pas gai. Secondo, donne, tenant une gerbe de iys; sa toilette, dont la traîne d’une | ment l’idée, d’un autre, qui s'est affir Plante ombellifère odorante. la gamme. e : ee Le D
| ; mé et a pris force de loi, parce que | Mammifère solipède domestique. 10.— | drogénation. Abrévia ion de Saint.
JF ne AbDrAsce qe MARS longueur interminable, s’étalait à ses pieds comme un nuage lé- | ur Forme du verbe aller, — Chaîne de |11.— Voyelle — Substantif servant à
Lorsque nous nous sommes fiancés, je t’ai demandé le mo- |
ger symbolisant la base du bonheur sur lequel elle reposait. En
: arié et ses garçons d'honneur. :
arrière dans l’ombre, se tenait le m À : ç RE |ces mille détours. 11 dit, tout net, etjPerroguet. — Adjectif pos
Ï Alors, dans quel cadre, entre la préparation du Sac ! décrit, sans fleurs de rhétorique, ce à ae dde.
|liant deux coeurs, deux âmes pour la vie, et à qui l'avenir in-| qu'il voit. Ses réflexions sont parfois |tiaire et quaternaire.
| combe de grands devoirs à remplir? Trop ObROGERÉE par les futi- | savoureuses, et, s’il était plus grand,
lités de l'étalage, y a-t-on pensé ? on dirait qu'il a de l'esprit.
Que restera-t-il de cet éclat . Comme la fumée du train} Mais on me comprend pas tou-
qui les emporte à haute vitesse, dans un moment il n’en paraï- |jours la beauté de cette franchise,
ment opportun de faire ma demande à tes parents, d'abord.
_—Ah! cela ne se fait plus; ces vieilles habitudes étaient ridi-
cules. °
—Pardon, ma chère, cela se fait encore, et cette habitude dé-
note l'éducation qui est une des règles établies d'un foyer bien
dirigé.
—Pourquoi ne l’as-tu pas appliquée ici, alors ?
L'enfant, lui, ne s’'embarrasse pas de 'Perroquet. — Adjectif possessif.
travailler pour l'avenir, en préparant
des générations d'êtres sains, droits, |
ar , équilibrés, capables de penser et d’a-
—Parce que c’est à toi que je laissais le soin de bien préparer |{, bius. à . k ae no a He d'être grands |
i saura r ues = : : À .
Laurette pour toutes les phases de la vie et pour former son Mais. ce qui demeure, c’est le triste fardeau des dettes, [4 P quelq: p de mette dou Lot dame te nil
ses toutes faites et ne les dépassera
dont le père devra s’acquitter. Ah! oui, le pauvre père, victime | bas aura vite la réputation d'être bien
d’une sotte vanité. . jé
MADRINA.
éducation.
—Voïlà! naturellement, cela me retombe sur le dos.
La politesse exigeait que Maurice vint à moi, faire part de
ses intentions, qu'il fit sommairement un exposé de sa situa-
tion, après quoi jé l’eus accepté comme un fils, au lieu d’un
gendre; j'aurais eu le plaisir d'accorder la main de ma fille,
au lieu d’avoir l'impression qu’on me l’enlève.
Horace, je t'en prie, ne sermonne pas Laurette à ce sujet,
puisque la chose est faite. Acceptons-la gentilment.
Le lendemain, Néoma et sa fille, comme une générale et sa
colonelle, élaborent leur plan de campagne qui emploiera une
armée d'ouvriers.
En ces temps de dépression, c’est absolument ce que doi-
vent faire, des parents riches, afin que la pluie d'or innonde
le commerce et l’industrie. Les employés profitent de la mane;
c’est une aubaine. Mais (ce petit mot dubitatif est parfois pâte-
plaisir). Horace ne possède aucune richesse à part le salaire
médiocre; à droite et à gauche les dé-
leur d'eux-mêmes.
élevé. Sa maman, très fière de lui,| pour cela faire, il faut dégager les
s'en parera comme d’un joyau. {jeunes esprits de la contrainte, des
Plus tard, cependant, quand deve- menaces, des terreurs ridicules, ne
Inu° homme, cet enfant devra penser, | bas empêcher les jeunes corps de se
AU à agir, vouloir, que deviendra-t-il? Sor- | Gétendre, jâans le jeu convenable-
Une jolie coiffure nouvelle, |jit-i des quatre règles fondamen- | ent dosé, permettre aux visages ver-
obéit au mouvement relevé —|\t,1s inculquées jadis et verra-t-il meils de s'éclairer de ce beau rire
: | que nous remafäuons depuis bus loin que les idées standardisées Qui Ent ;
plusieurs mois déjé, comme une | qui furent celles du milieu où à vel di Fait briler les yeux.
XI] ne faut pas empécher le babil des
D Rd tee tendance manifeste. Les fem-\|cute Oui, s'il est très intelligent et enfants; c'est l'essence même de leur
Est-ce l’art du coiffeur qui|mes regrettent-elles le joli EN- sil à une personnalité de phénix, |inteigence la fine fleur de leur es-
entraîne celui de la modiste ou,roulement du “casque” delcapable de renaître de ses cendres. prit, qu'ils nous offrent, en mots jo-
inversement? Toujours est-il|1900? Il affinait certainement] Nous vivons actuellement par l'idée |jis, qu'il convient de recueillir pré-
que nos coiffeurs réclament la|la nuque et équilibrait les pro-| ps seulement par lidée-rêve, qui | cieusement.
part des chapeaux, certaines|fils courts, “à la Parisienne”. Et pour que l'ambiance délicate
“attentions”, certains ménage-|La ligne du casque est évoquée jdant réaliser de grandes choses, mais spirituelle et polie demeure, les pa-
Iments nouveaux Il importe |par ces boucles souples, coiffées | ;,31 ridée créatrice, l'idée-invention, .rents doivent précher d'exemple, n'a-
|tout particulièrement de res-|jusqu’au sommet de la tête. Les | iiée-réalisation, l'idée concrète, S0-|voir que des sujets de conversations
pecter nos étages de boucles sur|tempes sont bien dégagées, l'o-| ie, absolue. substantiels et élevés, évitant le terre-
la nuque et nos gracieux accro-|reille est découverte: rien de| nous sommes incontestablement à à-terre, les grosses farces, les mots à
che-coeurs au-dessus des oreil-|plus “jeune”. Mais rien de plus|y} tournant de l’histoire, et peut- double sens, pour ne garder que le
les: les passes des chapeaux se | délicat à réussir. I1 y faut l’artlétre notre actuelle civilisation s'é-Îton, à la fois subtil et discret qui
irelèvent docilement, se posent| du grand coiffeur. Nous cOon-|croulera-t-elle comme s’est écroulée Soee un homme et le classe. L’en-
avec légèreté. Nous disions que |Seillons donc aux femmes pres-|ceïle des anciens, comme à dispa- \fant assimilera, avec son esprit neuf,
certains chapeaux découvrent|sées de n’essayer cette coiffu-!;u 12 réodalité, comme achève de et plus tard, lui aussi il sera quel-
d’Elsy; il nous faudrait sacrifier les économies déjà pas très | la moitié gauche ou droite delire que pour le soir ou les réu- ouvrir la Monarchie: Ce sont là les qu’un, une forse un de ces êtres à pen-
belles et en plus, s’endetter outre mesure. jla chevelure; certains autres, |nions mondaines. faits, sur lesquels il est inutile d’ergo-|sée égale, dont tous les efforts, in-
__Oh! mère, vous n'avez qu’une fille, vous l'aimez bien n'est-ce «précipités uv eu Le re El telligemments dirigés, s'affirment et
pas? Cette générosité sera la dernière, puisque une fois devenue voir tou arrière de la tête.ltoujours très difficile (à moins| Et c'est pourquoi je voudrais tant | deviennent d’incontestables puissan-
Il ne s’agit plus d'être coiffée| que l’on ne recoure bravement|que les mamans actuelles compren- ces.
Mme Maurice V., je dépendrai de mon mari... {négligemment. au postiche, ce qui est une so-|nent que le but de la vie, c'est de
bâtit avec des nuées et fait cepen-
il faudra donc raser à
penses ordinaires de l'entretien de la maison.
Néoma dit à sa fille.:
: —Laurette, au moins, n’exige pas un grand mariage tel celui!
Odette OLIGNY.
son mariage. Rappelle-toi Ulysse, : Ulysse, ; de este sages-femmes, des grosses nOu-Inera avec cette petite Sylviane...
qui avait quarante-deux ans, lui eo. à subir, des rougeoles, des co- quand elle sera gentiment prévenan-
si. Vois-tu, toi, qui, somme toute, Ê des scarlatines, des méde-|te.. quand elle fera attention à ce
s'installe pour peindre, tout au bord
de la mer, avec ferveur.
La journée s'annonce superbe: et
il à devant lui la perspective de bel-
les heures, face à un ‘incomparable
modèle.
Ce matin, la mer est laiteuse sous
un ciel bleu nattier, vision délicate,
toute en nuances, et dont on ne jouit
que pendant certains jours d'été.
Jean Damour ne possède pas cette
note parmi toutes ses études de l'O-
céan. Aussi, fait-il sa palette avec ra-
pidité; car la mer est dame chan-
as l'été heureux jusqu’à présent, si|cins à payer. Adieu la paix... la bon- qu'il se serve bien. quand elle lui
ne paix le silence, l'harmonie du ouvrira ses palourdes — il n’a pas
bel appartement, où chaque chose est | encore attrapé le tour de main, —
actuellement si bien à sa place. quand elle se mettra au piano. quand
…Ahl. si les enfants avaient douze lelle lui dira “au revoir” sous la porte
ane en venant au monde, ce serait | fleurie, avec sés yeux rieurs et sa
supportable. Mais, au fond, un bébé, | voix caressante.… oui, ce soir, la ba-
ce n'est qu'un tube digestif pendant | lance -Penchera sûrement. de l'autre
des années. Il faut le peser... prendre | côté.
sa température. calmer les inquiétu- O amour!. amour!
des de de la mère. Mais, ce matin, froid, rassis, loin
tu étais venu ici, à Noirmoutier, pour
trouver la fatale sirène Ja sirène
LE MONSIEUR
GRIS
aux cheveux d'or, aux jolis yeux, mais
au cerveau vide mais au caractère
égoïste... et qui s'installerait dans ta
vie pour ravager ton passé, saccager
ton présent, et supprimer ton ave-
Le”
e
en
Feuilleton de la
“Survivance”
Au point de vue “argent”, elle
n'a probablement pas grand'chose?
Fille d'’officier, cela ne rend pas un
son très argentifère. Passons!
Mais ne va-t-elle pas prendre à
Paris des goûts dispendieux..? des dé-
sirs de grandeur..? se précipiter, tête
baissée, dans la coquetterie, et décaler
l'équilibre, si stable jusqu'ici, de mon
budget?
Une femme, cela doit coûter, au-
jourd’hui surtout, les yeux de la téê-
te! Je n'ai fait que parcourir, cet été,
les catalogues des grands magasins,
+ me souviens d'en avoir été imprés-
sionné. Une robe va chercher facile-
ment des milliers de francs. Et la
ruineuse lingeriel. Et le repassagel.
Et le blanchissagel!l. Et les fourru-
res! Et le coiffeur! Et la teinturiè-
re! Et les bas! Et les parfums..!
..ïi me faut bien penser à tout ce-
la, puisque d'est moi qui payerai,
Moi, tout seul, évidemment.
.Æt puis, grosse question! Je ne
serai plus libre. Mes chères: habitu-
des de vieux garçon vont être bous-
cukées.… Pourrai-je encore travailler?
parler mes conférences? Ne sera-t-
elle pas jalouse de Mme T.. ? de Mme
de S.-L..? de la petite O.? et de
tant d'autres, qui. savent tout de ma
vie... . qui sont si. prévenantes. ‘qui
ont : lé bouquet de violettes. si facile.
AR nier aie
M | défier de amour!
Sorbonne..?
Cela, oh, ce serait terrible! Car la
jalousie rend imbécile et empoisson-
nante la femme la plus intelligente.
la jalousie, c'est l'inguérissable can-
cer. c’est l'emprisonnement.
de tout!
… Attention, mon garçon! Atten-
tion!
Je comprends, maintenant, pour-
… 18 fin
quoi les fiançailles sont caractérisées |
par la perle, le rubis, le saphir, ou
la pierre précieuse. Tandis que le
terrible mariage se symbolise, lui, par
l'anneau... l'anneau d'or ou de pla-
tine, peu importe!. l'anneau tout de
même! |
Et l'anneau, moi, je n'aime pas
beaucoup cela.
Et le Monsieur en gris regarde son
doigt:
Qui, je l'aurai, to 1a... .#
pour toujours!:.
Et cette petite sauvage, aiénd elle
sera dans la place, dans la belle pla-
ce, est bien capable de vouloir me
mener par le bout du ner, surtout
qu’elle aura trente ans, quand j'en
aurai, moi, cinquante-trois.. et que
les provinciales, toutes neuves, ont
souvent des réactions terribles à Pa-
ris.
…Ah maist. Réfléchis bien! n'en
est temps ‘encore. On peut dater son
bonheur ou son malheur ‘du Jour de
i|nir.? Vois-tu cela? ,
Car une femme ne peut pas tout
ft | remplacer... Et comme un homme in-
telligent, averti, devrait toujours sè
de l'amour qui
fait la beauté de ce qu’il aime et la
vérité de ce qu’il croit!
Or, je. suis amoureux. Cela, c'est
un fait, un état nouveau. Hier, je
ne me süis pas assez méfié. Mais, au-
jourd’hui!. Méfiance,
méfiance!. |
Jamais tu ne te méfieras assez!
Tout d'un coup, le Monsieur en gris
se frappe le front:
—Et puis, il y a un détail encore
que j'oublie, et qui a son importance:
Je puis parfaitement avoir un en-
fant.? deux... trois enfants!
Sylviane est pratiquante, Elle ne
se mariera qu'à cette condition-là.
Alors? Mais c'est tout simplement
affolant! Un de mes collègues m'a
affirmé que l'éducation d’un seul en-
fant représente la rente d'un capital
j de cinq cent mille francs! -
mon garçon,
…Un enfant est devenu un tel
luxe, que, seules, les familles pau-
vres peuvent se l'offrir encore...
Ouvrons les yeux, et regardons?..…
Jamais, avant, on ne regarde as-
ses. 6
Et dans son coquet appartement, le
Monsieur en gris voit un bébé. deux
bébés. trois béb£s… Ca criel. Ca
pleurel. Ca réclame... c'est malade.
Ca jette tout par terre. CR casse
les bibelots jolis. ll y a des biberons
à faire bouillir. des: -dents à perser |
‘{gauche...
Allez faire travailler votre cer-
veau au milieu de tout ce remue-
ménage!
Non, les enfants, c'est bon pour
le peuplé, pour la petite bourgèoisie..
mais pas pour ceux qui sont les ci-
mes de la pensée!
D'ailleurs, il n’y a qu'à voir. Les
cimes sont toujours calmes, mais in-
fécondes.… La beauté solennelle du
Mont Blanc n'a besoin que d'elle-
même, pour être belle. Si on la peu-
plait, ce serait fini d'elle.
Alors, que conclure?
Le Monsieur en gris observe la ba-
lance qu'il vient d'évoquer... balance
qui penche à droite. qui penche à
comme l'aile unique du
moulin de Barbâtre qu’il a si souvent
regardée...
Côté du sole? Côté de l'ombre
Le côté de l'ombre paraît l'empor-
ter. .et de beaucoup. . |
—Restes-en ‘là, mon gerçon!…. Ne
t'embarque pas sur.uré mer si fé-
conde en naufrages.
. Le Monsieur en gris passe 1 mai
sur son front, qui est mouillé de su-
eur... Puis, dans ses. cheveux clair-
semés.…
I n'aime pas à prendre de réso-
lution. 11 voudrait quelqu'un ou quel-
que chose qui la dui imposit, cette ré-
solution, dans un sens ou dens -un
autre.
‘Mais qui. 2 Mais suc 2. s. :
.… Ce soir. aux. ae quend 2 dt-
2
. ment, le Monsieur en gris ‘équilibre
: | ses : statistiques conjugales. sur les
d'elle donc, plus exact. il se sent
vraiment perplexe... très perplexe.
nel est presque tenté de faire une
prière, ne serait-ce que celle de So-
crate:
. Seigneur, accordez-moi les vrais
biens. que je les demande, ou -que
je ne les demande pas. Et refusez-moi
les vrais maux que je les demande,
ou que je ne les demande pas...
Sylviane est-elle un vrai bien? Est-
elle la catastrophe de demain? _
Le Monsieur en gris regarde..?
H écoute.? ie
Mais il n'entend que sa voix fami-
lière, toujours acerbe, toujours hos-
tile.
Cette voix dit: :
—{Ce n'est pas la peine d'être maî-
tre de conférences à la Sorbonne,
décoré, ‘imprimé... de posséder tant
de peaux d'ânes, pour se poser, et
sans les résoudre, -des questions .pa-
reilles!
Heureusement que les Adies.
que les croyants. que les petits moi-
neaux ne font pas tant a
Pauvre bonhomme tout en gris!
serait pourtant curieux de la voir, ns
couleur de tes enfants. gris!
CHAPITRE XXI
Pendant que; dans la chambre de
l'hôtel . Saint-Paul, : mathématique-
| plateaux de se balance, Jeën Damour
5 or
ï ÉR498 FORT. :
geante et capricieuse.
Cette année, Jean Damour à vu
beaucoup d'artistes. Son exposition au
château l'a mis en relations avec des
peintres de valeur; et leurs conseils,
avidement écoutés, lui ont permis de
faire encore un pas en avant.
Il a même exposé à Nantes. A sa
grande joie, et aussi à sa plus grande
surprise, il a été acheté par la Ville,
sans avoir sollicité aucune faveur, ni
cherché aucune recommandation.
Ces succès lui donnent tout de meë-
me confiance; il commence à croire
qu'il connaît mieux la mer, et qu'il
l'exprime d'une IHANÈre sincère et
personnelle,
Pourtant, si l'étudie avec tant de
conscience, c'est, sans doute, pour ar-
river à bien l'exprimer, mais aussi |:
pour l'intime satisfaction de voir le
commandant Didier et Sylviane se
pencher, au retour, sur le morceau vi-
vant, -et de les entendre s'écrier:
Tvous ÿ Ven: Jean! Je connais « cet-
te mer-làt-
Souvent, le commandant sjoute
: —Ab;. .mon pauvre Jean, quelles é-
tudes- vous auriez faites si vous aviez
pu ‘voir la mer ‘SOUS - d'autres Ga
aux Antilles ou au Japon. Je me rap-
pelle la première fois, .quand “nous
|
avons changé de “constellations, et que: :
; montagnes qui contient le mont Né-|désigner une personne ou une cho-
{bo. — Indique le lieu. 11— Voyelle— | se. — Adjectif numéral.
— Voyelle.
12.— Remède pour guérir un mala-
grands | de.
La solution du problème
No 45 paraîtra le 5 juin
prochain.
No. 42 ,
FEUILLETER
F TAN UUU N
IN PATATE FA
DIT MITE A TB
EDEN MT ALTO
LL NOMBRANT N
E OUTRAGES A
MANS AP SOUS
ESS NGEA NOS
N I TILERCE FA
T = P LC TUB R
FICELLERIE
M. Aimé HEBERT, 919-
18 Avenue Est, Calgary,
Alta. est l’heureux gagnant
du Concours de Mots Croi-
sés No 42. — Nos fécita-
tions.
mr
Quand on vous demandera où est
la victoire sur les vices de la terre,
le remède à la décadence, le préser-
vatif contre la mort, le ressort de
tous les progrès, le principe de Ja
sainteté, le levier de la perfection
vous pourrez hardiment montrer le
Christ et dire avec certitude: Ces se-
crets et ces forces ne sont qu'en Lui,
avec Lui et par Lui.
Mer TISSIER.
j'ai aperçu, dans l'océan Indien, l'im-
pressionnante Croix du Sud.
Mais Jean Damour répond:
—Peut-être n’aurais-je rien fait de
remarquable. Quand on voit une cho-
se une fois. deux fois, on n'en peint
que l'image extérieure. Mais quand
on habite longtemps le même pays,
et surtout quand on l'aime, alors on
peut vraiment espérer en dégager }rä-
me. l
C'est ce qu'il fait ce matin.
Il cherche à mettre sur sa toile la
biancheur savoureuse qui se confond,
à l'horizon, avec le bleu du ciel
D'invisibles puretés flottent dans
l'air. Des fils de la Vierge, des échar-
pes d’anges, traînent, ' aériens, sur le .
miroir des eaux.
Et peu à peu, l'étude arrive, en
tons très clairs, sur la toile. Entre
la peinture et la réalité, il n'y à
rien. aucun écran. Jean Damour est
content de lui: sa toile est toute bai-
gnée de lumière matutinale ; elle res-
pire la sincérité, :
. Un moment, le jeune homme s'ar-
rête, et regarde. Cela dure. quel-
ques instants.
Puis, fout d'un coup, il croise les
bras et s’écrie:, : :
—4. quoi bon. 2 |
“Le phrase lui: “est. montée Drtnuss
ment du coeur aux lèvres: elle est
- [l'expression : d'un sentiment Jong-
temps refoulé, et. qui, sans raison
spéciale, a Jeii. aujourd'hui ae
goutte d'eau — ‘Ü ne pourrait
pas ‘préciser laquelle — a fait <
border ce vase d'amertume, auflogns.
sciemment : et. pe à. ne est devenu
son coeur. .
. Out. 2 quai Bon?
a sue) :
TRES ARE D DE PURE FAT TRE 2
VOL. VII
LA FRANCE ET NOUS
EDMONTON, ALBERTA, LE 15 MAI, 1935.
{
L’Avis des Autres...
PROBLEME
AGRICOLE
CE QU'IL FAUT FAIRE
PAGE 3
LA SURVIVANCE
| Organe de l’Association Canadienne-Française d’Alberte.
publiée par l’Imprimerie “La SQurvivance” Ltée., Edmonten.
DIRECTEUR: ADMINISTRATEUR:
Gérard Forcade, O.M.I. Le commandeur J.-E. Morriez.
REDACTEUR: Jacques Sauriol.
Abonnement CANADA: ETATS-UNIS: EUROPE :
annuel $2.00 32.50 8.00
La correspondance est reçue avec l'indication du service,
, Il à dû vous arriver de surprendre
Par l'organisation coopérative les joel Yo, devant FTpAIRES brillant des
agriculteurs pourraient parler d'égal FORCES ee ee corne éeles
à égal avec leurs rivaux, avec les © Que c'est beau! Dommage que
-nous n’ayons pas d'argent."
monopoles qui transforment et com-;
Î Réd + 0] 02
mercent leurs produits Malgré cei ‘Toute la question économique est 10010, 109e ru Rae u Administration, à
qu'elle a coûté en efforts et en ar- là. Il ne suffit pas de produire; ul à ® monton, Alberta. Téléphone : 24763
gent, la coopération n'a pas été un faut que le consommateur ait un ———
succès dans notre province. | pouvoir d'achat suffisant. e
L'ÉDUCATION NATIONALE
La France est la missionnaire de la foi, la patronne des petits états, la gar-
dienne de la paix et la reine de l'occident. Et depuis mille ans qu’elle règne, tous
les peuples chrétiens se sont tournés vers elle et dans le malheur elle les a toujours
secourus; contre l’ambition des conquérants, la France a gardé la liberté des peu-
ples et contre le fanatisme des hérétiques elle a protégé l’Eglise. Quand
le Roi de France était fort, la paix régnait en Europe, et ce n’était pas la paix
des marchands. Et quand venait la guerre, le Roi n’abattait pas les temples et
ne chassait pas de leur abri les femmes et les enfants. Aujourd’hui, malgré des
épreuves et des vicissitudes qui l’ont encore grandie, la vertu française domine
FFSA ENTRE RAR MRARen mer nr
A-t-elle mieux réussi dans les _s Et c'est justement l'erreur déplo-
tes parties du pays? En 1923-24, les rable des trusts et de la dictature é-
er S
encore le monde. Et le bien de la religion qui se fait en Orient et en Afrique est
encore accompli par cette vertu-la.
D’autres nations ont peut-être mieux réussi que la France dans l’établisse-
ment commercial des colonies.
agriculteurs de l'Ouest mirent sur
pied une vaste organisation coopé-
rative pour la vente de leur blé. Ils
formèrent un “pool” dans chacun
des trois provinces des Prairies. Les
producteurs s'engagèrent par contrat,
conomique d'avoir enlevé aux foules
la possibilité d'acheter les produits
qui inondent le marché.
Les rois de la finance ont élevé un
la fortune publique est allée s'amas-
L'éducation nationale de l'enfance importe souverainement
à la survivance des Canadiens-Français. Car tout ce que nons
amassons, toutes les institutions que nous édifions et toutes les
traditions que nous conservons n’auront de valeur que pour
ceux qui viendront après nous. Survivre, ce n’est pas seulement
vivre dans le présent, c’est aussi et surtout vivre dans Pavenir,
Mais le grand coeur est plus fort que le
calcul dans les grandes oeuvres; et c’est pourquoi les gestes de la France por-
tent si loin et lui amènent tant d'amis. Ils portent loin sur la terre, car pour aller
faire une bonne action sur les bornes du Monde, les Français ont toujours été
les premiers partis, et quand ils ne revinrènt pas, leur bonne action était ac-
complie. Leurs gestes portent loin aussi dans l’histoire et après des siècles la
vieille Asie et la jeune Amérique se souviennent encore avec joie du temps que
c’est durer, aussi longtemps que Dieu voudra et que nous-mêmes
pour une période de cinq ans, à ven- ser et demeure stagnante. ions le-voudrons
dre toute leur récolte commerciale à " \
; ee et om n von om-
par l'entremise de leur coopérative. ! 7e NOUS 2AVORS vu, les com
À munistes essayent de faire sauter ce
Ils aménagèrent des entrepôts con- |
sidérables; dès la livraison de leur barrage à la dynamite sans se pré-
récolte, les producteurs recevaient un ©CCuPer de l'inondation désastreuse
fort a compte et des certificats négo- . ÎU® suivront forcément la désolation
ciables qui leur permettaient d’'obte-; et 18 mort.
nir du crédit. Un organisme central,
Pour que tant de sacrifices qui firent grands nos ancêtres
ne restent pas stériles, pour que tant d'efforts que nous dépen-
Sons aujourd’hui soient profitables, il faut enseigner aux en-
fants de notre race à conserver ce que nous leur rendrons com-
me nous lavons déjà recu, et à bien user du patrimoine patio-
Les socialistes, moins violents, veu-
la France était chez eux. Nous qui sommes plus que ses obligés et qui lui devons
une dette de parents qu’ori ne peut jamais rendre, nous pouvons dire: Chacun
au Monde a deux pays, le sien d’abord et puis la France.
C’est vrai qu’elle est notre mère, car nous lui devons la vie. Ses prêtres ont
évangélisé le pays et les nôtres sont de la même famille. Ses écrivains sont nos
classiques et le peu d'intelligence que nous dépensons est de l'intelligence fran-
composé de représentants des trois
“pools”, était chargé de trouver des
débouchés et re répartir les ven-
tes.
Dans l'Ouest, comme dans notre
province, un grand nombre de pro-
hors de l'organisation coopérative.
Au lieu de recevoir le prix moyen ob-
tenu par le “poo!”, ils ont essayé de
lent tout de même s'emparer illéga-
lement des écluses et détourner les
barrage colossal où, goutte à :
1
eaux au risque de vider le =
L'Eglise demande plus sagement de
| régler le débit, et pour cela, d'ouvrir
29. l'un peu “les vannes”, afin que les gens
ducteurs ont préféré rester en de-.
de la plaine aient leur part bienfai-
sante des richesses de leur pays.
On me pardonnera cette comparai-
vendre au plus fort prix. Is ont|son qui illustre bien 12 situation ac-
voulu profiter de l'effort collectif ,tuelle du régime économique.
sans y contribuer. Les ventes isolées
ont donc annulé les résultats atten-
Devant un pareil problème, l'Egli-
nal; il faut leur montrer la langue et leur inculquer les tradi-
tions du Canada français, il faut leur donner un esprit et un
Coeur canadiens et français qui soient purs de toute influence
étrangère et qui restent forts dans les adversités qui viendront.
Cette éducation nationale, les ferames seules la peuvent
accomplir parce qu’elles seules comprennent les enfants. De-
puis que nous vivons toutes les grandes oeuvres et tous les grands
hommes de notre patrie leur sont dus. Qu’elles continuent de
se montrer dignes de leur vocation, c’est notre seule espérance.
Si les femmes manquent à leur devoir, le Canada français aura
bientôt vécu.
Ces idées et ces sentiments que Madame Boulanger disait
A
à
î
É.
&
$.
ü
çaise, car nous n’en avons point d’autre comme nous n’avons point d’autre lan-
gue que la langue française. Pour le peuple canadien-français dont les ancêtres
dans sa récente conférence et qu’on à lus déjà, portent la so-
dus de la coopération, De là, la ré- se à le droit et le devoir d’interve- k ù 5
lution de tous nos problèmes et la réponse à l’incertitude de
action en faveur de la vente obli-| mir C'est ce que proclame Pie XI
"2
venaient de France, notre ancienne mère-patrie est encore plus que tout cela.
Les noms de ces ancêtres qui sont restés les noms de nos familles ne demeurent-
ils pas écrit dans les cimetières de l'Ile-de-France, de la Bretagne et de la Nor-
mandie? Enfin le passé chevaleresque dela France féodale n’est-il pas aussi notre
passé? Et depuis quelques années, ce re-nouveau national qui donne une si conso
lante espérance à notre élite, est un re-nouveau français.
Naguère la France a failli. Mais nous avons assez souffert de l’abandon qu’au-
_jourd’hui nous n’avons plus trop de temps pour nous réjouir d’une amitié renou-
velée. À Gaspé les Français et les Canadiens ont déclaré parenté devant la
N'est-ce pas naturel que. cette parenté devien-
ne entre nous deux une alliance? Comme nous sommes le plus nécessiteux,
c’est nous d’abord qui en profiterions. Et la politique française toujours intéres-
sée au sort des petits états resterait dans sa tradition en nous tendant une main
Croix de Jacques Cartier.
pacifique. Et l’amitié franco-britannique en serait renforcie.
Ne nous abusons point, et ne nous endormons point paisiblement dans une
situation provisoire, au milieu d’un empire que nous avons moins de motifs d’ai-
mer que notre souverain, et tiraillés par les liens d'une Confédération qui nous
a déçus. Si le peuple canadien-français se résignait à végéter dans ce misérable
état, il ne serait pas digne de vivre. Seion le cours de la vie, notre peuple gran-
dira et s’il demeure fidèle aux vues de la Providence, il en recevra l’indépen-
dance à sa majorité. Mais ce moment, nous le pouvons hater ou retarder par no-
tre mérite, et par les amis que nous aurons intéressés à notre avenir. Ces amis
il faut les aller prendre chez nos alliés naturels; et notre grande alliée, ce doit
être la France.
Que nos écrivains la connaissent et que notre clergé visite son clergé et que
nos hommes d’état qui sont si dévoyés rentrent dans la tradition en rétablissant
des relations intimes avec les diplomates et les parlementaires français. Nous
n’en retirerons que du bien, malgré les aléas de la politique parlementaire égale-
ment changeante à Paris et à Ottawa. Et la France y gagnera quelque-chose.
Elle peut donc être pour nous la patronne de notre émancipation. Et nous
lui souhaitons bien de n’avoir jamais besoin de notre service, en retour de l'ave-,
nir qu’elle aura assuré au Canada français. Mais qui peut prédire les choses qui
viendront? Péut-être que les prochaines années seront dures pour la France.
Elle a tant de mérite et tant de trésors qui la désignent à l'envie des ambitieux.
SE
. , ee _ ,!dans son Encyclique. Le socialisme
sos Fe a a à et le communisme ne peuvent se con-
. oducteurs aura décidé d'adhérer à cilier avec le catholicisme, parce qu'ils
la coopérative. C'est précisément le sont lun ei l'autre destructeurs de
l'avenir qui tourmente la race autant que les jeunes gens. Xl
faut remercier et féliciter Madame Boulanger d’y avoir pensé
et de nous l’avoir dit. Ce sont de graves vérités, Car ne nons
principe adopté par l“Office des
Marchés."
Les instruments aratoires sont
construits par des ingénieurs qui a-
gencent avec précision toutes les pié-
ces en vue du travail à effectuer.
Quand la machlne est en marche,
toutes les parties d'un engrenage
doivent fonctionner; il suffit qu'une
pièce fasse défaut pour que tout le
mécanisme se détraque. La‘vente des
produits agricoles devrait être or-
ganisée d'une façon aussi scientifi-
que et aussi efficace. L'“Office des
Marchés” fournira les directives tech-
niques, mais il devra compter sur
l'effort personnel des producteurs
s’il ne veut pas être un organisme
sans âme voué à la stérilité. Ce sont
les producteurs qui lui donneront sa
puissance réelle de transformation et
de rénovation de notre agriculture.
É LE DEVOIR.
UNE AUBAINE
POUR EUX
Un grand nombre de Canadiens
qui avaient émigré aux Etats-Unis,
alors que les temps paraissient meil-
leurs et les conditions de vie plus
faciles dans la république voisine
qu’au Canada, ont réintégré le Qué-
bec et les autres provinces cana-
diennes depuis le commencement de
la crise.
Or, beaucoup de ceux qui nous sont
revenus sont d'anciens cultivateurs
qui regrettent sincèrement aujour-
d'hui de s'être laissés tromper par
le mirage des grandes villes améri-
caines et d’avoir quitté leurs terres
pour courir après des fortunes ima-
ginaires et difficiles à saisir.
Ceux-là, le gouvernement de Qué-
bec songe à les aider, et il les a mê-
me invités souvent à retourner, pour
peu qu'ils en aient gardé le goût, à
leur ancienne profession, Et le plan
de colonisation élaboré par l’honora-
ble M. Vautrin favorise en quelque
sorte ces “retour des’ Etats-Unis”.
Qu'ils en profitent, s'ils veulent
jouir, plus tard, de l'indépendance
-[que procure une petite terre bien à
soi, soigneusement choisie et de ren-
dement généreux.
la propriété. Le capitalisme a été vi-
cié, mais il faut le corriger sans le
détruire, Pour arriver à ce but, les
rapports entre le capital et le tra-
vail doivent être réglés d’après la
justice et la charité, en tenant comp-
te du double caractère, inndividuea et
social, de l’un et de l’autre. Pour les
contenir tous deux dans de justes
limites, l'Etat doit intervenir et les
diriger sans les absorber.
L’ANGLETERRE
ET L’ALLEMAGNE
L'avocat du diable aura fort à fai-
re pour défendre maintenant l’Al-
lemagne devant l'opinion publique
britannique qui vient de s’éveiller.
Après avoir fait leur tour de presse,
les dernières mesures et les récentes
déclarations des dirigeants nazis ont
eu leur écho au Parlement anglais
et ont presque soulevé un tumulte
à la Chambre des Lords, où il est
cependant de tradition de ne ja-
mais faire d'attaque directe contre
un pays étranger, sauf en cas d’ab-
solue nécessité. Le réarmement na-
val et aérien du Reich a plus fait
pour rétablir l'Entente cordiale que
la réorganisation de l'armée en Al-
lemagne, ia conscription, l'entente a-
vec la Pologne, la menace contre
l'Autriche, et même la réoccupation
virtuelle de Ia rive gauche du Rhin,
démilitarisée par le Traité de Ver-
sailles. A Y’heure actuelle, il ne s'agit
plus pour l'Angleterre de tergiver-
ser, d'hésiter ou d’accepter un com-
promis: fl lui faut seulement pren-
dre les mesures de défense qui s'im-
posent. Et quand il s’agit au domai-
ne naval ou aérien, on peut étre sûr
que J'Angleterre revient immédiate-
ment sur une position dont on ne ia
déloge pas: celle de la sécurité. Lon-
dres va répondre par une formule
lapidaire au réarmement allemand et
prendre quelques mesures urgentes et
efficaces.
mm
trompons point: La Providence qui veut que les peuples vivent
parce qu’elle leur a donné là vie ne nous a pas promis d’ac-
complir des miracles. Dieu ne nous Sauvera point Si nous vou-
lons mourir. Mais nous ne voudrons pas tomber. Et nous vivrons.
LE RESPECT
Pour montrer leur admiration et manifester leur respect
en rendant hommage aux grands hommes et aux grandes insti-
tutions, les hommes ont inventé des gestes et des rites qui soient
un témoignage sensible de leur sentiment; les marques et les
formules de respect sont une tradition bien Chrétienne et bien
française puisque par elle se gardent l'honneur et la charité.
Honorer quelqu'un, c'est se falre une relation flatteuse et
c’est aussi se faire honneur à soi-même en affirmant devant le
monde que cet homme qu’on honore est un de nos amis. Ainsi
les sentiments s’enrichissent en se partageant. C’est pourquoi la
vie de société qui permet aux hommes de se rencontrer est si
favorable à la bonne éducation. Et nos gens dont les ancêtres
étaient des gentilshommes ont bien gardé la tradition du bon
voisinage et des manières choisies qui nous font encore au mi-
lieu des autres peuples américains, une réputation distinguée.
Dans les familles, dans les écoles et à l'église, cette part
importante de la bonne éducation doit être travaillée avec grand
intérêt. Car là aussi l'influence de l'étranger est à craindre;
et il faut nous en défendre pour que la tradition de l'honneur
et du respect ne se perde point. Que surtout dans les réunions
publiques où nous sommes regardés, on donne le bon exem-
ple. Ecouter lorateur avec déférence et l'applaudir avec dis-
crétion, demeurer debout en chantant les hymnes nationaux
pour célébrer notre patrie et notre souverain, ces gestes sont
honorables. Et nous nous honorons en les faisant.
Jacques SAURIOL.
À VOTRE CHOIX
à
Et le monde est dévenu si petit qu’il sera bientôt difficile d’y marcher sans écra-
ser quelqu'un. La France peut s’atténdre à de grandes épreuves, car lé malheur
atteint surtout les caractères comme le sien qui sont dignes de le supporter.
L'ORDRE.
Dans ces temps qui viendront nous serons une nation jeune, et notre coeur
et notre bras n’attendront pas qu’on leur réclame le coup de main que nous de-
mandons aujourd’hui. Nous nous souvenons encore des fondateurs de notre pa-
trie et nous avons presque oublié depuis quelque temps que deux. ou trois mau-
vais français s'étaient glissés parmi eux. Mais jamais notre mémoire ne perdra
le souvenir de l’amitié que les Français de France nous témoignèrent lan passé.
De combien nous croirons-nous donc redevables si un jour nous pouvons ajouter
. à la fierté d’une vie nationale restaurée, la fierté de devoir cette restauration à la
France. Et si jamais” vient le malheur, le Canada français qui est la plus ancien-
ne colonie française deviendra pour la patrie de ses auteurs, le baton de la vieil-
.… lesse et la consolation de ses vieux jours.
IL Y A VINGT-CINQ ANS …
Le Courrier de l'Ouest écrivait le 12 mai 1910:
Sa Majesté le Roi Edouard VII est mort vendredi dernier le 4 mai
dorés une courte maladie. Le jeune Roi Georges Jui succède.
M. J. O. Legault, de la Rivière-qui-Barre vient de lancer un appel à
.| tous les Canadiens- Français de la région pour les inviter à se grouper |
à J'occasion de la fête de ‘St-Jean-Baptiste qui sera célébrée de façon
éclatante cette année, :. :
M. J. D. McArthur, entrepreneur en construction ferroviaire, vient de
RM DITAA gra x
témoigner privément pour ajouter ses conclusions à la récente enquête sur
PA. & G. W. R.
Jacques. SAURIOL. : .
BE DT EE EL TE RAR ET RENE DRES
D RCE ON RRES
PAGE 4
CALDER
C’est avec regret que nous appre-
nons que Mme A. Dupuis, secrétaire
de YACFA est rendue à l'hôpital de
la Miséricorde. Elle est gravement
malade. Nous faisons des voeux pour
sa prompte guérison et espérons
qu'elle nous reviendra tout à fait ré-
table. Ê
Naissances:
À M. et Mme C. A Trépanier un
fils baptisé Joseph Georges Girard.
Parrain et marraine: M. et Mme A.
Brisson, d'Ottawa, Ont. oncle et tan-
te de l'enfant
A M. et Mme Paul A. Rhéaume,
un fils, baptisé Joseph Paul Aimé.
Parrain et marraine: M. et Mme
Edmon Vallée, Beaumont, Alta.
grand-parents de l'enfant. —Corr.,
#
BONNYVILLE
Dimanche dernier se trouvaient
réunis à l'hôtel Binette, dans un
somptueux banquet, environ cent
cinquante convives, venus des diffé-
rents coins du comté de St-Paul, en
l'honneur de notre député actuel et
future candidat au provincial, M. J.
M. Déchêne Tous paraissaient en-
chantés de la soirée, et avec raison,
chacun était anxieux de manifester
à notre député cette marque de con-
sidération. Tous fraternisaient et vo-
yaient en M. Déchêne, plus qu'un
ami, Ou un représentant, mais un
vrai guide, surtout dans ces temps
de tempête où il nous faut des chefs
sûrs et dévoués, sincères et éclairés,
comme nous en avons un.
Une magnifique adresse, totuchante
et bien appropriée fut lue en fran-
çais par M. J' ©. Binette et en an-
glais par M. C. Fender. Elle rappe-
lait surtout le grand dévouement et
le zèle inlassable que montra M. Dé-
chêne durant au-delà de trente ans
de vie publique. Elle fit valoir la
grande confiance qu'il inspire au-
jourd'hui, non seulement dans le
comté, mais à Edmonton et dans tou-
te la province Aussi longtemps que
nous aurons des chefs aussi patrio-
tes, aussi sincères, gardons-nous de
les abandonner.
M. Gadbois de St-Paul, M. W. Pa-
quette et M. André Déchêne, chacun
à leur tour prononcèrent des dis-
cours bien intéressants. Finalement le
héros de la fête dans un discours
rempli de sagesse, de bon conseils et
de faits intéressants, chaque électeur
— remercia en termes émus et pré-
senta le programme du parti libéral
pour la province
A minuit précis, une médaille du
jubilé du roi, accordé par notre sou-
verain lui-méme fut épinglée sur la
poitrine de notre député par le maire
E. Lacombe, et l'on chanta ‘Dieu
sauve le Roi”. ‘
Le programme se continue par du
chant, de la musique et de la danse,
jusqu'au matin. Il est regrettable que
les mauvais chemins ont empêché
plusieurs personnes de se rendre.
Sr Marie Thérèse, supérieure de
l'hôpital St-Louis et Mile H. Shipley
gouvernante de l'hôpital Duclos —
reçurent également des médailles du
jubilé. |
La fête du jubilé, déjà si bien com-
mentée, trouva tous les pavillons,
flottant, toutes les maisons d’affai-
res au repos et les gens observèrent
généralement le congé,
Les travaux des champs sont re-
commencés. Plusieurs ont semé déjà,
mais la plupart ne commence que
cette semaine. Les chemins sont bons
un peu partout.
M. Norbert Dupont succomba ce
matin à une syncope. Le défunt est
âgé de 77 ans.
Beaucoup de personnes se propo-
sent de se rendre au festival à St-
Paul, le 17 —Corr.
LAMOUREUX
Dimanche, 12 mai, après la messe,
i y avait une assemblée des membres
du cercle de l'ACFA. On nous com-
munique deux lettres du Secrétariat
général; l’une au sujet des billets de
banque libellés en français et l'au-
tre traitant du Concours de français.
Des résolutions furent passées dans
le but de réclamer aux banques la
monnaie française et une souscrip-
tion fut faite pour. aider à fournir des
prix aux élèves participant au con-
Cours. Il va sans dire que plusieurs
personnes ont déjà fait parvenir leurs
dons au comité en charge du Con-
cours de français.
Les semailles sont enfin générales
dans notre district et tous les fer-
miers se hâtent de semer le blé au
plus vite car il se fait tard. I1 y 2
longtemps qu'on avait vu semer le
blé après le 12 ou le 15 mai.
Nous regrettons d'apprendre que le
feu a détruit une grainerie conte-
nant 50 boisseaux de blé apparte-
rant à M, Ovide Boisjoli.
Nous avons le mois de Marie, le
dimanche, mercredi et vendredi à 7
h. 46 et il y a toujours une bonne
assistance, --Corr.
LEGAL
Rapport de la soirée tenue le 4 a-
vril, 1935, sous les auspices du cer-
cle local de l’'ACFA.
La présidence de la soirée est of-
ferte à M. le curé Tessier qui accepte
bien volontiers. |
-M. le curé présente d'abord à l'au-
ditoire les deux conférenciers, M.
Tremblay, agronôme bilingue de la
province et M. J._ Sauriol nouveau
rédacteur de la Survivance, homme
sûrement solide — mais encore peu
connu parmi les Canadiens-Français
de l'Alberta. |
M. Tremblay nous parle de la cul-
ture en général. Sa conférence est
divisée en deux parties. 1o la métho-
de de culture suivie autrefois dans
l'Ouest ou la culture unique du grain;
20 la nouvelle méthode de culture
que la province devrait adopter, le
système de rotation qui est très ef-
fectif dans la destruction des mau-
vaises herbes tout en gardant à la
terre ses propriétés productives.
Après la conférence de M. Trem-
blay, une discution s'engage au sujet
des engrais chimiques qui sont au-
cunement avantageux et qui ne sont
ll
La vie en Alberta
pas recommandés par le département |
de l'Agriculture,
Le deuxième numéro au program-
me est une séance d’Avant-Garde te-
JOUSSARD
Mariage — Dalton-Hubert.
Le premier mai, avait lieu le ma-
riage de George Dalton avec Mille
Elizabeth Hubert, tous deux de cette
paroisse. Les pères respectifs ser-
vaient de témoins aux nouveaux é-
poux. La bénédiction nuptiale fut
donnée par l'abbé Normandeau à la
messe solennelle de mariage Pen-
dant la messe, des cantiques appro-
priés furent exécutés par les RR. SS.
de la Mission St-Bruno avec quel-
ques-unes de leurs élèves; de même
pour la marche nuptiale et morceaux
de musique.
La veillée traditionnelle des noces
réunit les jeunesses des alentours
qui s'en donnèrent jusqu'aux peti-
tes heures du jour. Aux nouveaux é-
poux, nos plus sincères souhaits de
bonheur et de prospérité,
Température...
Maussade au possible après ces
bordées de neige, qui sont venues in-
tempestivement l'autre semaine et
ont été cause de dégâts, la fonte su-
bite de ces bordées ayant fait débor-
der les criques, ruisseaux, les chan-
geant en de vrais torrents qui ont
emporté des ponts et creusé des a-
bimes à certains endroits. Des équi-
inue par les garçons ‘de l'école. Il y a pes d'ouvriers sont à réparer les
chants, déclamations, et une étude! bonts, ponceaux, route, ete. I1 va sans
car ce fut un des plus beaux ban-! 7" : ù : < É à u , commission de crédit de 1 i -
D 7 i r la vie delüi “ "n° 2 it de la caisse po
quets que nous ayons vus ici. De plus AIRES SAC HPOR pattes sù dire quete" Hienwey n'est pas en
l'Intendant Talon.
core prêt à recevoir la circulation in-
M. Sauriol est ensuite invité à|terprovinciale quoique le journal d’hi-
prendre la parole. Il nous dit que M.
Tremblay a oublié deux grandes “af-
faires” qu'il faut cultiver: il faut
être catholiques et patriotes. Et le
meilleur moyen pour rester catholique
et accroitre notre patriotisme, c’est
de se visiter, de se rencontrer, nous,
er annonce que la route est ‘“pas-
sable”. Il faudra attendre encore un
peu... le soleil et le printemps
Colonisation …
En Ontario, le premier ministre, M.
Hepburn a déclaré ce qui suit avant
les Canadiens-Français. Alors on Se|ja fin de la session:
rappelle les faits du passé, on fait
des projets pour l'avenir et on s'aime
M. le curé nous annonce ensuite
qu'il faut élire un nouveau conseil
du cercle local pour l’année 1935.
Sont élus:
|
“Nous cessons de nous occuper de
la colonisation. Elle n’est pas solide
en principe, elle nous fait gaspiller
du bel argent pour une mauvaise
cause. Si les cultivateurs du sud de
Prés. honoraire: M. le curé Tessier, jnotre province sur de bonnes terres
| Prés. du Cercle: M. D. Coulombe,
Vice-prés : M. Lionel Forcade,
Sec.-trésorier: M. Marcel Denault,
Directeurs: MM. Horace Montpetit,
Alexandre Lavoie,
Dominique Coulombe.
Comme dernier numéro au pro-
.|gramme, les élèves du couvent chan-
tent en choeur, puis toute l'assemblée
termine par le chant national “O
Canada”.
Rapport de l’assemblée du 5 mai,
1935:
Cette assemblée dont le but était
de réunir tous les abonnés à la Sur-
vivance, eut lieu dans la salle pa-
| roissiale sous la présidence de M. le;
curé Tessier. Environ vingt-cinq a-
ji bonnés étaient présents. Après la lec-
ture du compte-rendu de la dernière
réunion, le secrétaire est invité à li-
re les correspondances adressées au
cercle. Une courte discussion s'élève
à ce sujet puis, toute l'assemblée
| donne un vote d'approbation au nou-
vel exécutif du cercie local, en ajou-
jiene deux autres noms à la liste des
directeurs. MM. Léon Préfontaine et
E. Caouette sont élus.
M. le curé ‘explique ensuite que
chaque abonné à la Survivance re-
cevra à l'avenir un certificat qui lui
est décerné par l'association Cana-
dienne française de l'Alberta. Le se-
crétaire procède immédiatement à là
distribution de ces certificats On
choisit la date de la prochaine réu-
nion des officiers du Cercle, on pro-
pose qu'une grand’messe soit chantée
pour l'âme de notre ancien prési-
dent, M. Arthur Carrière, dont le
dévouement pour la cause canadienne
française était connu par toute la
province, enfin, après proposition de
M. le président du cercle, d'envoyer
un rapport à la Survivance, de tou-
tes les réunions tenues sous les aus-
pices de l'ACFA à Legal. L'assem-
blée est ajournée,
La Secrétaire,
FALHER
Mariage...
Mercredi le 1er mai, Mlle Béatrice
l’'Heureux unissait sa destinée à M.
Louis Gauthier de cette paroisse, Le
R. P. Lajoie, curé, officiait à la cé-
rémonie nuptiale. M. Louis Gauthier,
vénérable octogénaire servait de té-
moin à son fils, et M. Joseph L'Heu-
reux accompagnait sa fille. Après le
goûter servi chez le père de la ma-
riée, les heureux époux partirent en
voyage. Nos meilleurs souhaits les ac-
compagnent.
Mardi, le 8 mei dernier, M, Hor-
misdas Aubin disait adieu au céli-
bat et conduisait à l'autel Mme Ma-
rie Brenhofer, veuve de feu André
Arcand. Messe de mariage à dix heu-
res par le R. P. Curé. ‘Témoins: M.
lette pour la mariée. -Voeux de bon- |
heur constant de tous leurs amis.
Le temps des semailles déjà fort
en retard, est pour le moment le
grand souci de nos gens. On espère | leurs Jours,
cependant commencer les travaux au pouvoir gagn
début de la semaine et Dieu veuille quelques
que la température soit en rapport ce que
avec l’activité fébrile que les fermiers | lusion”
savent y apporter à l'occasion.
—Corr.
et avec toutes les facilités, sont in-
capables de se tirer d’affaires, quelle
chance auront les nouveaux cultiva-
teurs sur les terres incultes du nord?
Billets libellés en français. Pourquoi?
On a donné cent et une raisons
dans les journaux, partout pour que
nous de langue française de la pro-
vince de l'Alberta, demandions, exi-
gions des billets libellés en français
aux banques et aux places d'’échan-
ge. Très bien. mais mon voisin se
demande et me demande pourquoi la
faire, telle annonce réquisitive? Le
sens du patriotisme serait-il émous-
sé à ce point qu'il faille recomman-
der ce qui se recommande et s'im-
pose par soi-même? C'est plutôt un
“pensez-y bien”. Or, donc, pensez-y
à l'occasion. —-Corr.
GIROUXVILLE
Enterrement.
La mort est encore venue nous vi-
siter, cela pour la 5ème fois depuis
le ler de l'année; le deux mai, elle
nous enterrait Marie Antoinette Si-
moneau, âgée de 4 mois, fille de A]-
bert Simoneau et de Adiana Richée
Nos sincères condoléances à Ia fa-
mille éprouvée.
Soirée dramatique.
Dimanche soir le 5 mai, la popu-
lation a eu le plaisir d'assister à une
soirée recréative des plus intéressan-
tes; on à joué “Les Secrets de la Ba-
ronesse”, opérette et “Bon Sang ne
Ment pas” que tout le monde connait.
Les deux pièces ont été très bien ren-
dues et ont captivé l'attention des
auditeurs. En plus nous avons eu des
morceaux de piano, du chant, de la
déclamation: le tout a contribué à
faire un programme très intéressant
et très varié. Nous disons donc un
merci bien cordial aux artistes du
cercle de l'ACFA, de Falher, qui nous
ont donné cette soirée: un merci Spé-
cial à Mme la directrice, Mme Har-
dy; merci aussi aux artistes locaux
qui gracieusement ont prêté leur con-
cours. Nous n'avons eu qu'une chose
à regretter, le mauvais temps avec le
mauvais état des chemins, ce qui a
empêché un certain nombre de ve-
nir se récréer avec nous. Le tout a
été couronné par un goûter, servi par
les dames de l'ACFA, de Girouxville,
qui font très bien les choses: goû-
ter qui à été fort apprécié par tous,
et dont on remercie ces dames. En-
fin la minuit étant proche, on a dt
se séparer; cela non sans difficulté,
ce qui prouve qu'on aime à se réu- |
nir et à s'amuser bien simplement
J Chr. Aubin pour son fils et M. Ouel- | comme dans une famille,
Les élections sont elles proches?
On commence à nous dire que 12 cri-
se diminue qu’on va revoir de meil-
que tout le monde va
er un peu d'argent —
-uns disent beaucoup. — Est:
cela pourrait se traduire “{l-
ou les élections sont pro-
ches? Ce qui d’après beaucoup veut
dire la même chose. —Corr. ;
|
LA SURVIVANCE
CALGARY
Paroisse de la Ste Famille.
RE,
Vos prières sont demandées pour
le repos de l'âme de Mme A. Tal-
bot, ariciennement de cette paroisse,
décédée le jour de Pâques, munies
des sacrements de l'Eglise. Elle était
l'épouse de feu A. C. Talbot, du bu-
reau de l’enrégistrement des hypothè-
ques de Calgary, décédé en 1929
Nous recommandons aussi à vos
prières l'âme de M. R. Ploudre de
Carstair, décédé à 90 ans et était
le père de Mme Jules Trottier dont
le service et la sépulture ont eu lieu
à Carstair, le mercredi, 8 mai. Il
habitait chez sa fille, Mme Lévi Mor-
neault, cultivateur à Carstair.
Nous recommandons aussi à vos
prières, l'âme de Mme Kate Doomer,
âgée de 65 ans, épouse de James
Dennigan, décédée le 18 avril 1935,
à Ste Clotilde de Chateauguay, PQ,
dont le service et la sépulture ont
eu lieu le 22 avril Mme Doomer était
la belle-soeur de M. W. Dennigan
de cette paroisse.
Le R. P. Beauregard nous prie de
faire savoir que la lère Communion
des enfants aura lieu le dimanche, 2
juin, à la messe de 8 heures 30.
Le conseil d'administration de la
Caisse de la Ste Famille, nous prie
d'informer nos lecteurs qu’à la sé-
ance tenue mardi, 7 mai, au bureau
du Dr Beauchemin, ont été élus:
Dr L ©. Beauchemin, président:
M. L. Plotkins, vice-président: M. P.
Laurendeau, secrétatre-général.
Nous annonçons aussi que M, S.
oo
pulaire. Jusqu'à ce jour 1e nombre
des sociétaires s'élève à 28.
Nous désirons attirer l'attention des!
“paroïssiens sur la question des ceis-
ses scolaires, qui, si l'on peut dire
sont une filiale des caisses populai-
res.
Une caisse spéciale à donc été créé
pour les enfants, tous peuvent en
faire partie. En entrant, ils devien-
nent titulaires d'un petit livret, où
leur professeur inscriront les petites
BEAUMONT
Dimanche le 12 mai, grande fête
de St-Joseph, patron de l'Eglise. Le
R, Père nous fit un sermon sur cette
fête, invitant tous les enfants à être
aussi respectueux envers leurs pa-
rents qué l'Enfant-Jésus l'était en-
vers St-Joseph. Les enfants et les
parents sauront profiter de ce ser-
mon.
À ser à ces Dames de la Ste Famille,
Laurendeau a été élu président de la]
économies que les enfants leurs con-
fieront, Ces montants seront ensuite
versées à la Caisse Populaire qui les
fera figurer dans sa comptabilité.
La Rév. Mère Zénaïde, provinciale
des Filles de Jésus, visitait le cou-
vent, et repartait le 12, pour Morin-
ville.
Ii est inutile d'insister sur la va-
leur considérable de cette institution
des caisses scolaires, dont tout le
monde comprend l'importance, Le
but étant d'enseigner l'économie à la|
génération de ceux qui nous suivent: ldre sa maison, l'intérieure et l'ex-
pour plus amples informations, vous: térieure: ce sont MM, Girouard de
Mile Alice Fortin d’'Edmonton, était
amis.
15 MAI, 1935.
VIMY
Bientôt le travail des champs sera
général. Déjà depuis quelques jours
on en voit un ici et là qui cultive son
champ.
M. Etienne Provencal fut le pre-
mier à labourer, Cette semaine les
fermiers sont occupés à réparer les
ponts qui ont été endommagés par
| ie gros coup d’eau du printemps
M. Albert Huot est le nouveau pro-
priétaire de la boucherie du village.
M. Jos Fagnant a acheté la terre
de Raoul Farley et Etienne Proven-
cal est le nouveau propriétaire du
| de passage, accompagnée de quelques | terrain de Pierre Granger.
Ici on parle beaucoup de politique.
M. Napoléon Bérubé à fait repein-} M. Omer St Germain, libéral par
excellence, était en passage ici der-
nièrement. N'allez pas penser qu'il
êtes priés de vous adresser au se-| Calder qui en furent les contracteurs. | est en faveur du crédit social 1 y a
crétaire de la caisse populaire de la
paroisse, M. P, Laurendeau.
M. Hubert Rivard fait aussi re-.des libéraux, des C.CF., des conser-
peindre l'intérieure et l’extérieure de | vateurs, beaucoup de U.F'A. et mui-
Le thé et la partie de cartes or-|sa maison. M. Arthur St-Pierre fait! titude de supporteurs du crédit so-
ganisés au presbytère sous les aus-|ie travail.
pices des Dames de Ste Famille ont |
été une de ces initiatives dont les k :
résultats ont dépassés de beaucoup le crédit social à été remise, faute
toute prévision et ceci grâce à la bon-| de local, et quoique prétendent les
ne organisation de ces Dames, socialistes et les communistes, nous
Quelque 200 personnes étaient pré- | voyons la diminution &@es partisans de
sentes et furent enchantées de cette! Ce Système, tant mieux. Tout ce qui
réception, ainsi que des prix, qui yl éblouit les yeux du monde est Je $25.
furent gagnés. | par mois; ‘sans savoir d’où viendra
Les heureux gagnants pour la par- cet argent. On devrait refuser le droit
tie de cartes furent: M. Van Horne de vote à toutes les personnes qui
et Mlle Marie Soulodre. Pour la lo- refusent de l'ouvrage. — Corr.
terie: Mme Poulin ainsi que Mme | 7
Newnhan.
Nous adressons spécialement nos |
remerciements au R. P. Beauregard
pour sa participation au succès de |
cette réunion, en consentant à lais-
Il est parfois moins dur pour le
pauvre de donner à même le peu qu'il
a, qu’au riche de faire l’aumône à
même je superflu que peut-être il
ne gardera pas longtemps, s’il ne fait
la part du miséreux.
Le Grincheux.
la jouissance. du presbytère pour Y
donner leur réception. —Corr.
|
cial. “Est-ce qu’on aura bien ce $25
par mois qu'ils nous prôomettent??
L'assemblée qui devait avoir lieu sur Oui...?? et peut être trente.
M. Charles Grant est toujours souf-
frant d’hydropisie. Nous lui souhai-
tons de se rétablir bientôt.
M. Noël Pelletier doit nous laisser
sous peu pour aller derneurer à Bus-
by. Bonne chance!
Le comité de sport a été organisé
dernièrement et l’on sera bientôt sur
le champ de balle-au-camp pour pra-
tiquer notre équipe. —Corr. ñ
Lisez et faites lire
La Survivance
le seul journal français
de l’Alberta :
Ù
IMPERIAL TOBACCO COMPANY
Ji
il
Me 5
Q
Al
|
}
-
FU
ANS chacune de ses fabriques,
service conslant et un médecin en
adoptant ces précautions pour sa
bien-être de chacun d'eux.
satisfaction de savoir que sa
sage pratique des affaires.
Le temps perdu à cause de mal
travailleur et perte de productio
avantage mutuel à réduire parei
symptôme de maladie ou de fa
travailleur se rapporte immédiatement à
traitement ou repos, si c'est nécessaire.
int employées à enrayer un mal qui d
er,
peut-être de semaines.
L'on conserve pour chaque em
complet de son cas, basé sur un
répète à intervalles variés, suivant I
effectuée sans que le patient quitte
‘tal de la Compagnie. ;
À l'hôpital viennent, naturellement, tous les cas d'urgence. Les
puisqu'il se perd en moyenne,
une Journée de travail par. neuf
F ë médiatement pour pansement la
moindre égratignure ou : coupure accidentelle, comme précaution
pas le poids normal viennent
au milieu de l'avant-midi et au
e ration gratuite de lait, Et tout
“employé peut se présenter n importe quand devant le médecin en
ue où un conseil médical gratuit.
ours du travail fait l'objet d’une
malade de la Compagnie,
», Portant avec elle tous gages
S'il est constaté qu’une maladie
e c Ë : oMmpagnie voit à ce que des soins
médicaux appropriés soient immédiatement accordés au patient.
C'est un réel plaisir pour La Compagnie de servir ainst les intérêts
expérience a démontré qu'elle y
accidents, heüreusement, sont très rares
dans l'espace d’un an, moins d'
employés. Mais on soumet im
contre l'infection. Ceux. qui ne pèsent
eux aussi tous les jours à l'hôpital,
milieu de l'après-midi, chercher leur
charge pour en obtenir un diagnostiq
Toute absence de plus de trois j
_Prompte ‘enquête de la part d'une garde-
qui se rend à la demeure de l'employé,
gagnés qui n’auraient pas été payés.
grave est la cause de l'absence, la Com
de ses employés, surtout depuis que
trouve aussi un avantage.
\
\
l c j l'Imperial Tobacco Company main-
hent un hôpital bien aménagé, avec une ou des. gardes-malades en
Service ou disbonible sur appel. En
À Uvegarder et conserver la santé de ses
employés, la Compagnie confesse avoir un intérêt Dersonnel dans le
Elle éprouve de plus, en même temps, la
conduite est rigoureusement conforme à la
adie signifie perte de gains pour le
n pour la Compagnie. Comme il ya
Ile perte au minimum, dès le premier :
tigue indue, l’on s'atte
l'hôpital pour examen,
Les heures où même les
ébute peut fort bien signi-
dans le combat contre quelque maladie grave, un gain de jours,
ployé une carte avec l'historique
examen médical général qui se
É es faits et les conditions révélés.
Les affections sans gravité, mais requérant correction qui peut être
son travail, sont traitées à l'hôpi-
OF CANADA, LIMITED.
nd à ce que le
ETS PARUS EEE
enrnpeee
REV EE ET
ani
15 MAI, 1935.
MORINVILLE
Nous avons eu dimanche soir
notre séance des élèves des PP.
Franciscains. Cette fois, elle é-
tait en allemand et en anglais.
C’est dire que nos allemands
étaient là en groupe presque
complet. Un bon nombre de ca-
nadiens français s'étaient
joints à eux et la salle était
remplie pour l’occasion. Du-
rant plus de @eux heures l'au-
ditoire fut tenu en suspens par
le jeu de nos acteurs qui nous
interprétèrent la pièce anglaise
“Revenge” et la pièce alleman-
de que nous ne pouvons nom-
mer. La musique fut au diapa-
son du talent des acteurs et
tous se retirèrent en faisant
des voeux pour que nos jeu-
nes amis nous reviennent en-
core une autre année. Ils nous
étaient arrivés durant le cours
de l'après-midi et pendant
plusieurs heures circulèrent à
travers les rues de notre villa-
ge en attendant le souper que
devaient leur servir certaines
de nos dames et demoiselles. Ce
souper devait être excellent si
l’on en juge par les restes qui
ne purent remplir aucune cor-
beille. Tout avait été rasé au
grand plaisir des maîtresses du
logis, pour l’occasion.
I nous a fait plaisir de lire
un article de l’un des parois-
siens, dans la Survivance de la
semaine dernière. C'était une
causerie de M. Chalifoux avec
ses amis les cultivateurs, sur
le nouveau programme politi-
que que nous sert M. Aberhart
et compagnie. M. Chalifoux y
parle le langage de la raison et
du bon sens et il le fait avec
toute l'expérience de ses 70 ans
et plus. Nous croyons savoir
que les cultivateurs liront cet-
te lettre ouverte, avec intérêt,
qu'ils la méditeront de la pre-
mière à la dernière ligne, et
qu’ils en viendront à la conclu-
sion que nos amis de la cause
nouvelle sont en train de nous
faire passer un cinquième de-
gré. Disons enfin que M. Cha-
lifoux vient de Ja province de
Québec où il a vécu pendant
de nombreuses années et où
l'on à pas l'habitude de s’em-
baller pour tous ces beaux par-
leurs qui nous promettent plus
de beurre que de pain. Il nous
laisse entendre qu’il reviendra
à la charge et il nous tarde de
lire une deuxième lettre de sa
part.
Nous annoncions dernière-
ment que notre Soeur provin-
ciale devait être bientôt déco-
rée par le gouvernement de
son pays, la douce France. M.
Suzor, consul général de ce
pays, épinglera sur la poitrine
de Soeur Zénaïde. je -ruban
d’Officier d’Académie, mercre-
di prochain. L’honneur est
grand mais nous savons qu’il
tombe sur une personne qui en
est digne en tout point. Une
autre religieuse, Sr Grise, cette
fois et en charge de l'hôpital à
Aklavik, le poste le plus au nord
dans le diocèse du Mackenzie,
tout près de l'Océan glacial se-
ra aussi décorée par le même
gouvernement. Qui osera dire
que cette Soeur ne le mérite
pas, perdue qu'elle est dans ies
glaces du Nord? Trois autres
Pères Oblats de ce même dio-
cèse du MacKenzie seront aus-
si à l'honneur et en eux ce sont
tous les missionnaires que l'on
veut honorer. Il nous a été don-
né de voir ces braves sur place
et à l'oeuvre et s’il n’en don-
nait qu’à nous, tous les Pères
Oblats de là-bas, porteraient
sur la poitrine la rosette de la
Légion d'Honneur. Il est vrai
que le crucifix est pour eux
tous, la plus belle décoration
et ils le portent vaillamment,
mais cette décoration vient de
Dieu et les hommes à qui ces
braves missionnaires font tant
honneur par-leur vie d’aposto-
lat, resteront-ils indifférents à
la Gloire qu’ils font rejaillir sur
eux. Pour une’ première fois,
le gouvernement français vient
de reconnaître les mérites de
certains des siens sur ces ter-
res de Mackenzie. ——Corr.
SAINTE-LINA
Dimanche dernier commencait dans
notre paroisse l'intronisation des fa-
milles au Sacré-Coeur. Parents et
amis s'étaient réunis chez M. Raoul
Laplante à un diner sous la prési-
dence de M. le curé R. Bérubé, Dans
l'après-midi, M. le curé revêtu du
surplis, bénit l'image du Sacré-Coeur,
don de Mgr Pilon, curé de Morin-
membres de la famille au Sacré-
Coeur. En quelques mots, M. le curé
développa le but de l'Intronisation
et sollicita les assistants à prier pour
le règne du Christ-Roi, dans les fa-
milles. Parmi les parents et amis
on remarquait les familles: R La-
rivière, D. Daoust, G. Magnant, P.
Mlle Jeannette Leveillé de Bonny-
ville est actuellement en visite chez
Mile Mérise Daoust.
ville, puis il y eut consécratiton des
Bourgouin, T. Taylor.
M. Marcel Guertin est arrivé de
M. et Mme John Guertin.
La fête des jeux à Ste-Lina le 25
PEst et demeure chez ses ce
mai, vous venez? —Corr.
FALHER
AVANT-GARDE DE
L'ACFA
Mardi le 30 avril, la R. Mère Marie
du Saint-Esprit, supérieure provin-
ciale des Soeurs de Sainte Croix, des-
cendait à Falher où elle passera une
dizaine de jours.
Les élèves du pensionnat tinrent
à souhaïiter la bienvenue à cette bon
ne Mère et c’est pourquoi le mercre-
di à trois heures, ils se groupèrent
à la salle paroïssiale. Après un duo
de piano et un chant de bienvenue,
Mile Marie-Jeanne Viens lut au nom
de tous les enfants, une adresse tou-
te remplie de bons sentiments à l’é-
gard de cette Révérende Mère.
Tous sont attentifs aux paroles em-
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Les Servantes du Coeur Immaculée de Marie, Québec 1.00
pe
preintes de bonté et de gaieté quel FETONS DOLLARD,
veut bien leur adresser leur distin-
guée visiteuse: Puis la chorale Ste LE 24 MAI.
Cécile entonne gaiement: “Le sourire =
du bon Dieu”. Un deuxième duo se
joue pendant que la R. Mère Pro-
vinciale quitte la salle.
Jeudi, accompagnée de notre dé-
vouée Soeur Supérieure, Mère Pro-
vinciale se rend dans chacune des
classes pour distribuer les notes des
deux derniers mois. Partout elle est
accueillie avec plaisir et promet aux
élèves de revenir à eux afin de cons-
tater leurs succès et leurs progrès.
Le 24 mai est une fête légale cana-
dienne pour commémorer le souvenir
de feue la Reine Victoria. Le souve-
nir de cette vénérable héritière du
trône d'Angleterre a certes une si-
gnification pour tous sujets britan-
niques, Mais le souvenir des dignités
royales anglaises ne peut dominer
dans l'esprit des jeunes Canadiens-
A cette digne Supérieure Provin-
ciale tous souhaitent des jours de
bonheur durant son passage parmi
Français, en dépit de leur loyauté
aux Majestés britanniques, celui des
fondateurs, des martyrs et des héros
Chronique de FA.C.F.A
L’'ACFA est heureuse de saluer cet-
te semaine M. Paul Suzor, Consul de
France pour l'Ouest du Canada Si
nous avons eu le plaisir de rencon-
trer Iles membres de la Mission Ca-
tholique Universitaire au mois de
septembre dernier, nous le devons à
M. Suzor, Nos membres se rappellent
quelles bonnes impressions Îles mem-
bres de cette Mission ont laissées en
Alberta.
Si chaque année l'ACFA et le Con-
cours de Français reçoivent chacun
un octroi assez considérable du Gou-
vernement Français, nous le devons
en grande partie à M. Suzor qui s’in-
téresse énormément au travail de
l'Association.
Aussi, ce soir, après un souper in-
time dont le compte-rendu apparai-
tra dans le prochain numéro, les
membres de l'Exécutif rencontreront
M. Suzor pour lui témoigner notre
reconnaissance envers le Gouverne-
ment de France et discuter avec lui le
travail de l’Association.
Permettez-nous, M, le Consul, au
num de nos membres, de vous remer-
cier publiquement pour tout ce que!
vous et votre Gouvernement avec fait
pour nous et veuillez accepter l’as-
surance de notre coopération la plus
entière pour une oeuvre qui vous in-
téresse tout particulièrement: la sur-
vivance française dans l'Ouest!
Teil que déjà annoncé, le Concours
de Français aura lieu le 28 mai pro-
chain. L'organisation touche à sa fin
et nous enverrons au plus tard mar-
di prochain, le 21 mai, les question-
naires aux surveillants. Afin d'éco-
nomiser un peu sur le prix du trans-
port, nous enverrons toutes les en-
velcppes pour chaque école à un seul
endroit. Ces enveloppes seront scel-
lées et le nom du surveïllant à qui el-
les devront être remises sera écrit
sur chaque enveloppe.
Nous demandons à chaque surveil-
lant de se rendre en temps à lécole
où il devra surveiller et là, il recevra
les enveloppes scellées et les instruc-
tions pour le Concours.
Après que le concours sera terminé,
le surveillant devra mettre les co-
pies d'examens et les formules d'a-|
nonymat en ordre numérique et les
mettre dans l’enveloppe fournie à cet-
te fin devant les élèves et l’institu-
teur, Cette enveloppe devra aussi ê-
tre scellée en classe.
Le tirage organisé par chaque cer-
cle de l'ACFA doit se terminer cette
semaine. Le comité des finances fait
un appel spécial aux officiers pour
remettre les produits immédiatement
à l'Association.
Certains officiers ne semblent pas
réaliser que pendant qu’ils ont des
fonds en caisse, le comité de finan-
ces est obligé d'emprunter pour fi-
nancer l'Associatiton. Actuellement
plusieurs cercles auraient dû faire |
parvenir des fonds au comité, mais
FAGE 9
CONCOURS DE PATRONNEZ
FRANCAIS
Nous reproduisons ci-des-
sous quelques extraits de let-
tres prises au hasard, parmi la
volumineuse correspondance
qui nous arrive du dehors de
la province. Nous lies publions
pour l'édification de tous les
membres et amis de l’ACFA.
Cotcau du Lac, Soulanges,-P, Q.
29 avril, 1985. |
Cher Monsieur,
J'ai bien reçu la vôtre du 15 avril
dernier exposant brièvement le splen-
dide travail que vous accomplissez
là-bas, dans des conditions si dif-
ficilcs; sincèrement, je vous félicite
du zèle que vous déployez pour la dé-
fense des Canadiens-Français qui
sont, hélas chez vous, la minorité.
Vous trouverez ci-inclus $1.00 hum-
ble obole personnelle pour les fins
que vous mentionnez,
J. B. L. - inst.
Ministère de l'Agriculture,
Province de Québec,
le 24 avril, 1935.
Cher Monsieur,
J’accuse réception de votre lettre!
du 15 courant et laissez-moi vous ré-
itérer toutes mes félicitations pour
l'oeuvre superbe que vous accomplis-
sez dans l'Ouest pour le bénéfice de
nes groupes canadiens-français.
Permettezsmoi de vous inclure une
modique contribution de 55.00 que
j'aurais bien voulu faire plus consi-
dérable, si mes moyens et mes mul-
tiples occupations me l'eussent per-
mis.
Avec mes meilleurs voeux de suc-
cès, je vous prie de me croire, cher
monsieur, |
Votre tout dévoué, |
A. D. j
L. P. Man,, 2 mai 1935.
Cher Monsieur,
Monseigneur actuellement à Mon-
tréal pour aider à Ia sainte corvée
des confirmations vient de me trans-
mettre votre bonne lettre du 15 a-
vril.
C'est avec plaisir qu’il me recom-|
.mande de vous faire parvenir en .
nom, pour votre “Concours de Fran-
çais” 31 vols ainsi qu'une offrande|
de $S5.00 car il désire vivement ae
nir à votre inlassable dévouement
pour assurer l'avenir du Français
dans l'Alberta.
Le bref résumé de ves activités mn
ces dernières années fait naître la
joie et La fierté dans tous les coeurs
français. Vous dirai-je, qu'en ri
A äe la Nouvelle-France, patrie natu-
relle du peuple canadien-français.
PR I IS PR RS RE CR EE
| Aussi le souvenir de Dollard des
: Ormeaux et de ses compagnons, cé-
.Jébré le 24 mai est-il une excellente
: initiative d’'étucation nationale ne
‘toute la population canadienne-fran-
| çaise et notre jeunesse particulière-
‘ment, doivent s'empresser de célé-
brer avec plus d'émotion et de re-
connaissance. Le règne de la ane |
\ Victoria fut marqué de sagesse et de:
bonté. Mais il n'a pas sauvé le Ca-
‘nada des menaces de la barbarie. Ce
ils l'ont négligé et le comité nous 2 travail de votre Association, et que
demandé de faire un appel spécial 4| ÿ, Le réjouis grandement du cons-
leur esprit de coopération,
— NOS —
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10127-99e rue, Edmonton, Alta.
Nous avons toujours en main
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Vaches de choix 3.00 à 3.75
Vaches moyennes 150 à 2.50
Taureau 1.50 à 2.50
Agneaux de choix 5.00 à 5.50
“ moyen 3.25 à 450
Moutons d’un an 2.00 à 3.50
Veaux de choix ……..… 5.50 à 6.00
Commun à moyen 2.50 à 5.50
Porc de Bacon 7.80
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Choix .…..…........ 8.50 à 450
AUTLES A UE 150 à 3.00
Crème—
Oeufs- Variations quotidiennes.
Avec les beaux chemins, les visites
à domicile en campagne recommen-
ceront. Dès la semaine prochaine
nous continuerons ces visites. Bien
que les semences soient très en re-
tard, nous visiterons quand même les
foyers. Le temps requis pour cha-
que entrevue n’est pas long et nous
ne dérangerons pas nos gens plus
qu'il ne le faudra.
Nous demandons aux cercles du dis-
trict d’'Eämonton de nous faire con-
naître au plus tôt le temps qui leur
conviendrait le mieux. excepté du 9
: fut pourtant le résultat du geste sau- | au 24 juin, alors que nous serons au
.veur de Dollard et de ses compa-| Sud et du 30 juin au 8 juillet, où
gnons. Ce geste a profité, non seu-
lement à la nation française, mais à
la civilisation tout court, à l'anglaise
comme à la française, qui aujour-
d’hui se partagent notre pays. S'il est
‘vrai, comme le témoignent les docu-
ments historiques, que le combat du
Long-Sault a sauvé d’une ruine com-
plète les premières tentatives sérieu-
ses de civilisation en terre canadien-
ne, il y a là raison plus que suffi-
sante de s'en réjouir, au moins une
fois l'an. I1 y à là aussi motif plus
que suffisant de commémorer ce sou-
venir en portant à sa boutonnière
un symbole commune, la “ROSE DE
DÔLLARD"”, petite rose rouge écar-
late, comme si elle était teintée du
sang versé par nos héros de 1660,
La célébration de cette année sem-
ble se populariser davantage. De tous
les coins de la province, de nos mai-
sons d'éducation, des cercles de l’A.
C.J.C., de la J.0.C. etc., nous arrivent
des nouvelles prometteuses. Partout
À ° on veut rendre à Dollardä l’'hommea-
ge d'une jeunesse “qui se souvient”.
Souhaitons que Ce mouvement se pro-
page et que les éducateurs et les édu-
catrices ne manquent pas cette ex-
cellente occasion de graver davanta-
ge dans l'âme des jeunes le souve-
nir de ses héros immortels
Le Comité de la Fête de Dollerd.
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tations pour le succès obtenu et mer-
ci pour le support financier! … …. .
Encore: au moment d'aller sous
presse nous apprenons par télépho-
ne que le Congrès régional de St-
Paul aur2 lieu le 2 juin Le program-
me sera publié plus tard. Nous pro-
fitons de l’occasion pour inviter tous
les Canadiens français de la région
à assister à ce Congrès.
Léo BELHUMEUR,
Secrétaire général,
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Cette pièce, qui vient de
remporter la victoire sur
onze concurrents de lan-
gue anglaise au festival de
Calgary, sera interprété par
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LE JARDINAGE
Le Ministère fédéral de l'Agriculture a accumulé au cours
d'expériences pratiques, répétées pendant plus d'un demi-siècle, |
toute une richesse de renseignements sur toutes les phases qui
jardinage et qu'il sera heureux d mettre à la disposition de tous
les Canadiens qui désirent en profiter. La culture des arbustes,
des arbres, des fleurs et des légumes, les moyens de les protéger
contre les maladies et les insectes, la préparation du sol et les
mille et une chose qui se rapportent à cette culture, sont trai-
tées en langue très simple. Des centaines de bulletins, feuillets,
et circulaires sont distribués tous les ans gratuitement aux per-
sonnes qui écrivent pour les demander au Bureau de la publicité
et de l'extension du Ministère à Ottawa. De cette façon, on aide
les jardiniers, les professionnels et les amateurs, à maintenir
l'horticulture à un haut degré d'excellence.
I y à des circulaires ou des bulletins sur les travaux de
printemps et d'automne dans la roseraie, sur la culture des
fleurs dans les jardins des Prairies, la culture des pivoines, des
glaïeuls, des dahlias, des fougères, des oeillets, du canna ou
balisier (une plante sous-tropicale, pour les plates-bandes et les
bordures de jardins d'ornement), la culture du caragan pour les
haies et les ceintures d’abri sur les bords des champs, la plan-
tation des arbres d'ornement, la préparation des couches chau-
des et des couches froides, la culture des vignes pour la famille,
la culture des champignons, des tomates, des asperges, des con-
combres, des pommes de terre, en somme de tous les légumes,
le plan d’une ceinture protectrice d'arbres; ce n’est 1ä qu'un petit
nombre des sujets traités dans ces bulletins.
La culture du pommier au Canada, les haies et leurs emplois,
le jardin potager du cultivateur des Prairies, la culture des lé-
gumes dans la région du littoral de la Colombie-Britannique, les
insectes nuisibles et les moyens de les combattre, la mouche äu
chou, la galle du collet dans les arbres fruitiers et les petits
arbres, le perce-oreille, la mouche de l'oignon, le thrips du gla-
eul, les maladies du framboisier, de la pomme de terre et de Ia
tomate, le coupe-bouton du fraisier, et beaucoup d’autres sujets
qui se rapportent à la culture du jardin et aux moyens de com-
battre les insectes et les maladies qui attaquent les plantes, sont
traités tout au long dans ces publications que l’on peut obtenir
gratuitement en s'adressant au Bureau de la publicité et de
l'extension, Ministère fédéral de l’Agriculture, Ottawa.
D’après le recensement des a-
nimaux de ferme qui à été fait\ it ,u Canada 3,847,400 vaches
le ler décembre 1934, le nom-
bre de poules et de poulets sur laitières contre 05200 au ler
les fermes au Canada était ae! décembre 1933, soit une aug-
46,487,230. |mentation de 5.1 pour cent.
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LA SURVIVANCE
LA CULTURE DES
PLANTES DE MAISON
l y a bien des choses à considérer dans la culture des plan-
tes de maison. Il y a des plantes qui ne poussent pas bien parce
qu'elles manquent de nourriture. Dans ce cas, il est inutile de
changer ces plantes de pots tant que les racines ne sont pas
à l’étroit. En fait, le rempotage causerait un ralentissement de
la végétation qui ferait plus de mal que de bien; la meilleure
chose à faire est d’enlever le sol de surface jusqu'aux racines et
de le remplacer par un terreau riche, contenant 25 pour cent
d'os moulus.
La façon dont les arrosages sont faits est aussi un détail
important. Si l’égouttement est bon on doit appliquer l'eau jus-
qu’à ce qu'elle coule par le fond du pot. Les arrosages trop ré-
pétés sont mauvais parce que l'air passe difficilement à travers
le terreau qui est saturé d'eau. I faut veiller à ce que le trou
au fond du pot ne soit pas bouché, ce qui empécherait l’égout-
tement. Il est inutile de protéger le trou dans les petits pots,
mais pour les gros pots, disons tous ceux qui mesurent plus de
quatre pouces de large au sommet, il faut mettre au fond des
morceaux de pots cassés ou des cailloux et les recouvrir de
sphaigne ou de gazon pour.empêcher la terre de s’infiltrer dans
les espaces entre les morceaux de pots cassés, ce qui aurait pour
effet d'arrêter la ventilation. |
Dans les maisons ordinaires, l’air est généralement sec, ce
qui favorise la propagation de l’araignée rouge et tétranyque.
On peut remédier à cet état de chose en faisant évaporer del
Peau dans la chambre et en seringuant le feuillage des plantes
avec de l’eau contenant du savon d'huile de baleine. Pendant
les belles journées, les plantes devraient recevoir autant d'air
que possible. Pendant la nuit la température à laquelle les plan-
que pendant le jour. La plupart des espèces employées comme
plantes de maison n’exigent pas plus de cinquante à cinquante-
cinq degrés Fahrenheiïit pendant la nuit et elles ne souffrent pas
même si le thermomètre tombe à quarante: il ne faudrait pas
cependant que cette température soit maintenue longtemps car
| LE PLAN DU JARDIN POTAGER
(Notes des fermes None
Quand l’étendue dont on dispose pour un jardin sur la .
me est limitée, il faut s'employer à utiliser tout l’espace de la
façon la plus avantageuse possible et donner pour cela beaucoup
d'attention à certains détails, comme l’écartement entre les
lignes et entre les plants. Sans doute, chaque plante doit avoir la
place nécessaire pour bien se développer, mais il faut éviter les
espaces vides. Quelques connaissances sur les assolements, la ro-;
tation des récoltes et l’époque de la maturation des plantes sont
très utiles pour dresser un bon plan de jardin. Par exemple cer-
taines récoltes comme les radis, les épinards peuvent être mises
en culture intercalaire entre les lignes des plantes qui mûrissent |
plus tard comme les carottes et les panais. Les récoltes semées
tard peuvent être plantées entre les lignes des récoltes qui mû-
rissent tôt, juste avant que ces dernières soient prêtes à être ré-
coltées. Deux ou trois récoltes de certaines plantes comme les
radis et la laitue peuvent être cultivées sur un même terrain.
Il est bon également d’avoir une succession de récolte à pousse
rapide en plantant à certains intervalles.
Cultivées sous irrigation, les différentes variétés de légumes
exigent différentes quantités d’eau et à différentes époques. Les
lignes ou rangées devraient être plantées de telle façon que l’on
puisse être appliquée à chaque rangée lorsque les plantes en ont
besoin. L’irrigation par rigoles est préférable à l’arrosage et
l'on peut obtenir une bonne distribution de l’eau au moyen de
| petits trous percés à intervalles utiles dans un tuyau d’une lon-
gueur de dix ou vingt pieds. Une extrémité de ce tuyau est bou-
chée et l’autre est munie d'un raccordement pour un tuyau de
caoutchouc. _.
Lorsque la terre est bon marché ou qu’on peut donner au
jardin la forme que l’on désire, il faut l’arranger de façon à
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les légumes exigent peu ou beaucoup de place pour se développer, |
toutes les lignes peuvent être placées au même écartement, qu |
doit être juste assez large pour permettre le passage d’une houe
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AGNEAUX EST D'UN
BON RAPPORT
Un certain nombre de nour-
risseurs, aussi bien dans la val-
lée de l'Ottawa que dans le dis-
trict qui entoure Toronto, ont
complété la vente de leurs a-
gneaux sous le système fédéral
d’engraissement, institué en
1933 par le Ministère fédéral de
l'Agriculture. Ce projet, qui
consiste à faire engraisser les
agneaux de l'Ouest dans l'Est
du Canada afin d’avoir un ap-
provisionnement continuel d’a-
gneau frais de choix pendant
l'hiver et le printemps, en est à
Sa deuxième année de fonction-
nement, et son succès n’a cessé
de s'affirmer depuis le début.
Cette saison, le rapport aux
fournisseurs, c’est-à-dire leur
part de bénéfices sur l’entre-
prise, s'est monté à 53.48 par
agneau, tandis que la part de
profit du rancher de l'Ouest,
basée par entente sur le poids
officiel à Moose Jaw, a atteint
$3.95 les cent livres. L’augmen-
tation de poids réalisée par tête
était bien supérieure à célle qui
a été obtenue par les meilleurs
sujets d'engrais en 1934. Tout
indique qu’un développement
considérable du projet se pro-
duira cette année.
CONDITION DE QUALITE
DANS LE BLE
La qualité du blé est. réglée
principalement par la nature et
la quantité de la protéine. La
protéine du blé est appelée glu-
ten. Le caractère du gluten pa-
raît être un facteur héréditai-
re, mais les recherches que le
Ministère fédéral de l'Agricul-
ture conduit depuis plus de 30
ans ont démontré que la quan-
tité de ce précieux élément est
réglée principalement par les
conditions locales de climat,
principalement la hauteur de
pluie, mais aussi la températu-
re et les heures de soleil. Ces
recherches ont été conduites
sur un grand nombre de sta-
tions situées à des points bien
choisis sur tout le Dominion,
et les données recueillies éta-
blissent très clairement que
l'excellente qualité du blé ob-
tenu dans les Provinces des
Prairies est due en général aux
conditions favorables de la sai-
son, qui comprennent une hau-
te. température et l'absence
d'humidité excessive pendant
les- dernières phases du déve-
loppement du grain. La valeur
économique de ces conditions,
en ce qui concerne la produc-
tion du blé de haute qualité, dit
le rapport intérimaire du Ser-
vice fédéral de la Chimie pour
1930-33, n’a pas été suffisam-
ment reconnue; on n’a pas te-
nu compte du fait qu'elles .of-
frent autant. d'importance que
les caractères héréditaires com-
me la qualité du gluten, la pré-
tes sont gardées devrait être de dix à quinze degrés plus ane |
L'UTILISATION DU SEL DANS
LA MAISON
Lorsque vous ferez des bon-
bons à la maison, une petite
quantité de sel éliminera les
saveurs trop riches. Plusieurs
consommateurs de café croient
qu’une pinte de sel dans le per-
colateur donnera une meilleu-
re saveur au Café.
Pour surmonter la fatigue
d’une grosse journée de travail,
les massages d’eau sont insur-
passables. Humectez une poi-
gnée de sel et massagez votre
corps et vous verrez tous les
bienfaits de ce traitement. En
mettant deux livres et un quart
de sel par gallon d’eau bouil-
lante vous aurez un bain très
salutaire aux douleurs rhuma-
tismales;
lumbago.
à la goutte et au
“Le sel possède autant de
qualités hygiéniques que de
qualités nutritives et il trou-
vera autant sa place dans la
chambre de baïin que dans la
cuisine. On sait que le sel net-
toie très bien les dents et qu’il
donne une grande fermeté aux
gencives. On peut s’en. servir
comme gargarisme. On guérira
beaucoup de maux de têtes as-
pirant de l’eau salée par les na-
rines,
Pour conserver les oeufs
frais, placez-les dans le sel 1e
petit bout en bas, en ayant bien
soin de ‘Tes séparer les uns des
autres. Une petite quantité de
sel dans les oeufs pochés don-|
nera plus de fermeté au blanc.
Les oeufs se batteront mieux si
vous y mettez qu sel.
CLASSEMENT OBLIGATOIRE
DU BEURRE
Le classement du beurre de
beurrerie pour la consomma-
tion domestique deviendra o-
à cheval et les lignes doivent être aussi longues que possible
lorsqu'on emploie cette machine. Plusieurs espèces différentes
de légumes peuvent être plantées dans la même rangée. De
cette façon on n’est pas obligé à tourner aussi souvent et on
évite ainsi des pertes de temps. On perd également moins de
terre au bout des rangées, terre qui est généralement envahie
par les mauvaises herbes. Quelques minutes passées à biner avec
la houe à cheval suffisent pour débarrasser un jardin assez bien
de ses mauvaises herbes pendant la saison des gros travaux au
printemps, lorsqu'on n’a pas le temps de sarcler à la main. Le
sarclage avec un cheval réduit la main-d'oeuvre au minimum et
abaisse les frais de production. Un jardin qui n’aurait rien Tap-
porté du tout sans cet instrument peut avec son emploi donner
un bon rapport. Pour cette raison, le jardin doit être situé aussi
près que possible de la maison et de la grange. Quand il est
près des bâtiments, on hésite moins à prendre le temps néces-
saire pour faire les travaux d'entretien tendis qu'on y regarde
à deux fois s’il faut PRE une grande distance pour faire
ces travaux.
W. M. FLEMING,
Station expérimentale fédérale,
Summerland, C.-B.
22
CR
UNE PULVERISATION UTILE
POUR LA MAISON ET
POUR LA FERME
Une pulvérisation très utile
pour détruire les insectes dans
les maisons et les bâtiments de
la ferme est celle qui se compo-
se de poudre insecticide de py-
rèthre, d'huile de charbon; elle
se prépare aisément et ne coûte
pas cher. Les instructions don-
nées à ce sujet par la Division
de l’Entomologie du Ministère
fédéral de l'Agriculture sont les
suivantes: on prépare la pulvé-
risation en ajoutant une demi-
livre de. pyrèthre à un gallon
d'huile de charbon, on laisse le
mélange”se reposer en l’agitant
à intervalles pendant deux heu-
res ou plus pour que tous les
principes actifs du pyrèthre soi
ent bien dissous. Le résidu du
pyrèthre se dépose au fond du
récipient sous forme d’un sé-
diment brun, on peut alors en-
lever au syphon ou au filtre le
liquide clair surnageant, qui est
d’une couleur jaune GIE pà-
le.
Lorsque la Éérédsstion doit
être employée dans les bâti-
ments de la ferme, on peut se
servir pour sa préparation
d'huile de charbon ordinaire et
il est inutile d’y ajouter d'au-
tres ingrédients, mais pour la
Ï elmaison, il faut employer de
pe fan ique pr SE l'huile de charbon blanche com
l'Alberta le ler mai 1935 et dans [me de l’eau Le nue tout
les provinces de la Saskatche-|danger de tacher les tissus ou
wan et du Manitoba le ler juin les meubles, et pour communi-
1935. Les termes qui doivent étre[duer une odeur agréable au
‘employés pour décrire les ca- mélange on peut aussi ajouter
tégories prescrites par la Loiläu salicylate méthylique ou de
sont les suivants: Première l'huile de sassafras à raison de
qualité, deuxième: qualité, troi- deux ou trois onces liquides par
sième qualité et sans qualité et|8allon. On conserve ne Dee
ces termes doivent donner la|Sation dans un récipient her-
description exacte de la qualité |Métiquement bouché AT
du beurre, conformément aux|Pêcher qu’elle ne s’affaiblisse
types modèles. pourvus par: la car le principe actif du pyrèthre
s'évapore facilement. Quand la
ee a. SAT .catégor solution doit être employée con-
tre les punaises de lit il ‘est.
: ‘[préférable d'y ajouter environ !
En 1934 la production de fro-june demi-chopine de créosol
mage refait ou fondu au Cana-|par gallon pour la rendre plus
da s’est chiffrée. par 11,996,348 | efficace. La pulvérisation s'ap-.
Jivres,' soit une. augmentation plique sous forme d'une vapeur
cocité de maturation et la fer-|de 1,361, 324 livres sur l'année fine, au moyén d’un vaporisa-
ee de SE
précédente, ou Lee pour. et a teur à Bree
° mecs NV
L'ETABLISSEMENT DE ZONES
D’ORGE
|
|
Le sous-comité sur la produc-
tion et la culture améliorante
de l’orge a présenté un rapport
de ses travaux qui consistaient
‘principalement à déterminer!
les régions de l'Ouest du Cana-
da que j'on considère être spé-
cialement . propices à la pro-
duction d'orge à malt de haute
qualité.
On a soumis dernièrement,
plusieurs centaines d'échantil- |
lons à un examen critique afin
de voir jusqu’à quel point les
orges sont adaptées aux dis-
tricts où elles sont cultivées. On
fait également l'analyse de ces
échantillons pour déterminer
leur teneur en protéine et leur |
qualité - “Pour la- production du
malt.
Se basant sur ces essais, le
comité pourra indiquer, du
moins de façon provisoire, plu-
sieurs districts des provinces des
Prairies susceptibles de produi-
re une orge à malt de haute
qualité. Les compagnies à malt
du Canada s'intéresent beau-
coup à cette question et ont
prêté le concours le plus entier
au comité.
Le comité espère que lorsque
ces recherches et ces expérien-
ces seront plus avancées, il
pourra beaucoup aider à résou-
dre le problème que présente la
production des céréales au Ca-
nada.
I existe maintenant une
grande demande pour l'orge à
malt de haute qualité et l’on
sait que cette orge peut être
produite dans notre pays aussi
bien sinon mieux qu'ailleurs. A.
quelques-unes . des principales
expositions de ces dernières an-
hées, et notamment à l’Exposi-
tion internationale du grain et
du foin, les exposants canadiens
ont- ‘remporté les prèmiers prix.
| Où trouve dans le commerce
un grand nombré de pulvérisa- |.
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ches, de composition semblable |
à celle que nous venons de dé-
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inspecté pour lexportation - et
pour l’expédition locale et in-
terprovinciale, sous la surveil-
lance de la Division de l’indus-
trie animale du Ministère fé-
déral de l'Agriculture, 198,916
caisses de volailles habillées ca-
nadiennes, soit environ 13,924, -
120 livres. C’est là une. augmen-
tation de plus de 73 ,331 caisses
ou d'environ 5,133, 170 livres, sar
les. expéditions J Pannée fis-
cale 1933- sh ;
Le marché egyptien pren un :
certain nombre de produits ca-.
nadiens, et notamment: les sui-
vants: —fromage; bacon, lait
-évaporé, : farine, pommes, poi-
res, Saumon en boîtes, savon,
‘cuir et produits, Done
“ques, a à
15 MAI, 1935. LA SURVIVANCE PAGE 7
oo 1
LETTRE PASTORALE DE
L'EPISCOPAT À L'OCCASION
DU 25e ANNIVERSAIRE DU
| REGNE DE GEORGE V
Voici le texte de la lettre pastorale
que deux fois au moins îls ont con-
servé le Canada à la Grande-Bre-
tagne.
Citons le texte d'un autre mande-
ment publié en 1763, après la si-
gnature du traité de Paris, qui met-
tait fin à la guerre entre la France
et l'Angleterre, On y saisira l’expres-
sion la plus délicate et la plus nuan-
cée de tous les sentiments qui pou-
vaient alors agiter l'âme des Cana-
diens changeant d'allégeance.
que la situation de l'Eglise catholique
dans notre pays est devenue envia-
ble par comparaison avec celle de
presque tous les pays du monde. Si
précaire au début de la domination
anglaise, exposé, en raison des me-
\ nées officieuses qui tramaient son é-
touffement, à toutes sortes Ge fluc-
tuations et de retours, le catholi- |k
cisme fut maintenu et se développa |!
grâce à l'honnête courage et à la
magnanime constance des Evêques
Avis de décès, funérailles, mariages, fiançailles; ventes à l’encan;
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parties de cartes, fêtes champêtres, etc., etc., en caractère ordinaire du journal: 10c la ligne, le ti-
tre y compris. Minimum: 50c.
Petites Annonces
fidèles se sont appliqués à leur ren-
de lépiscopat de la province de Qué-
bec à l’occasion du jubilé d'argent de
Sa Majesté George V, qui à été lue
hier dans toutes les églises:
(No. 3)
Lettre Pastorale de l’Eminentissi-
me Cardinal, Archevêque de Québec,
et de nos Seigneurs les Archevêques
et Evêques de la Province Civile de
Québec.
A l'occasion du Jubilé d'argent de
Sa Majesté George V.
Nous par la grâce de Dieu et du
Siège Apostolique, Cardinal Arche-
vêque et Evêques des Provinces ec-
clésiastiques de Québec, de Montréal
et d'Ottawa.
Au Clcrgé séculier et régulier et
à tous les fidèles de nos diocéses res-
pectifs, Salut et Bénédiction en N.-
Seigneur.
Nos très chers Frères,
Selon notre avis public du 7 fé-|
vrier dernier, une solennelle céré-|
dre de légitimes hommages, persu-
adés que ceux qui détiennent le pou-
voir ne sauraient travailler au bien
de tous que dans la mesure où leur
est assurée la docile sujétion de cha-
cun.
Cela d'ailleurs doit être conclu en
vertu d’un raisonnement admirable,
bien mis en lumière par l’Angélique
Docteur, saint Thomas d’Aquin. La
société et l'Etat sont l'agrandisse-
ment de la famille. Le prince ou le
président d’une nation en doit être le
père commun. Voilà bien pourquoi Ia
vertu de piété ou de respect filial
s'exerce non seulement d'une façon
éminente à l'égard de Dieu, mais
formellement envers les parents et
la patrie, auxquels après Dieu cha-
cun est le plus redevable. Or, en sa
personne, le souverain temporel relie
comme à leur sommet le faisceau des
intérêts de la patrie. Et pour le bien
commun, il faut que tous obéissent
monie religieuse marquera dans tou-|à leurs supérieurs respectifs en ce
te notre Province, le 5 mai prochain, qui concerne l'ordonnance des actes
le jubilé d'argent de Sa Majesté |et la conduite des choses humaines
Georges V, notre Souverain, et de! (S. Th. If-II. q. 99. aa. 1 et ss).
sa gracieuse épouse, la Reine Marie. IE
Les journaux vous en ont annoncé. N'objectez point contre cet argu-
le programme. A l'avance, il répon-:ment, Nos très chers Frères, qu'au-
dait à la proclamation royale pro- icun attachement de l'âme ne saurait
mulguée par les soins de Son Ex-|exister à l'égard de ceux qui sont
cellence le Gouverneur Général du|Rois,. le Seigneur des Seigneurs, et
Canada, et par laquelle il plait à | le Maïtre absolu qu ciel et de la ter-
Sa Majesté d'inviter les Archevêques | re. Arbitre souverain du sort de tous
et Evêques à “rendre au Dieu Tout-\les hommes, il dispose à son gré
Puissant une expression appropriée | des trônes et des empires, et il don-
de gratitude pour les multiples bien- ‘ne les couronnes à qui il lui plait.
faits et les grandes hontés dont Ses: Heureux les peuples à qui dans sa
bien-simés sujets, le peuple du Ca- | miséricorde il réserve des princes nés
nada, ont joui durant Son règne”. | pour le bonheur de leurs sujets, et or-
C'est au’en effet, Nos très chers|nés de toutes les qualités qui font
Frères, Nous n'avions besoin ni d'un |les grands rois”. (Mandement des
ordre ni même d'un désir de l’auto-| Evêques de Québec, vol. 2, p. 157).
rité civile pour comprendre sur ce;
point Notre devoir et vous le rappe-
ler. L'enseignement de la foi chré-
tienne et les exemples de Nos véné-
rés prédécesseurs devaient suffire à
Nous le suggérer.
écrivait de la sorte à Montréal, le
chanoïine Briand, premier vicaire gé-
néral, écrivait de son côté à Québec:
“Le Dieu des armées qui dispose à
son gré des couronnes, et qui étend
I ou restreint selon son bon plaisir
Les Saintes Ecritures de l'Ancien |les limites des empires, nous ayant
et du Nouveau Testament nous pres- | fait passer selon ses décrets éternels
crivent expressément de respecter la sous ‘la domination de Sa Majesté
personne du souverain et d’obéir à Britannique,il est de notre devoir,
ses justes lois. fondé dans la loi naturelle même,
N'est-ce point au livre des Psau-|de nous intéresser à tout ce qui peut
mes qu’on a emprunté la belle priè-|la regarder” (Ibid. p. 160).
re pour le roi que l'on chante encore Au fait, pour celui qui considère
dans les églises et qui a même ins-i d'un oeil serein l'histoire de notre
piré le God save the King: “Domine province depuis deux siècles, n'y a-
salvum fac regem et exaudi nos inlt-il point lieu d'admettre, selon l'é-
die qua invocaverimus te, Seigneur, vidence qu'une miséricordieuse Pro-
Pendant que M. de Montgolfier i
“La paix est faite, Nos très chers
Frères, pour le bonheur de l’huma-
nité. Selon que vous l'avez entendu
publier, les événements de la guerre
n‘ont pu procurer à la France les
moyens de recouvrer le Canada, son
sort est décidé, et il reste pour ja-
mais au glorieux vainqueur George
III, Roi de la Grande-Bretagne.
“Déjà même ce gracieux monar-
que, instruit et touché de votre si-
tuation autant que de votre fidélité,
vous à envisagés comme des enfants
et vous à obtenu de la cour de Fran-
ce une déclaration concernant le
{paiement de vos billets.
Ce devait être le chanoïne Briand,
bientôt évêque de Québec, qui par
sa sagesse admirable travaillerait
ER ER MR EUR CR RE ER RER
plus efficacement à ménager les in-
térêts vitaux de son peuple sous Fal-
légeance nouvelle. Soucieux des droits
de la couronne, mais non moins at-
tentif à ceux de ses compatriotes.
il saurait
respect et la liberté.
Mais, il y a lieu aussi de le pro-
clamer, “on peut dire que lors de l’in-
vation américaine de 1775, ce fut
lui qui par sa loyauté et son auto-
rité conserva cette colonie à jl'An-
gleterre; ses exhortations et son ex-
emple furent suivis par le clergé et
ensuite par le peuple, Lui-méême s’en-
ferma dans Québec assiégé et prou-
i va aux autorités britanniques que
s'il avait su défendre les droits
admirablement allier le
Dieu et du Pape, il savait aussi dé-
fenûdre ceux de son Roi” (Ibid. p. 187).
Notre intention n'est point, Nos
très chers Frères, de mentionner ici
tous les actes par lesquels Nos pré-
eee et Nos modèles ont tra-
vaillé à orienter ou à maintenir vos
ancêtres dans ce sens de la sagesse. |
Nous voulons toutefois encore par- |
ler de Monseigneur Plessis, ae
me esprit d'une si large envergure
et caractère si fortement trempé.
Une seconde fois, il fut amené, com- |
me Monseigneur Briand, à servir del
rempart par son autorité et son pres-
tige, contre l’envahissement étranger
et pour la conservation des droits de
la couronne d'Angleterre. Ce n'est
point certes qu'il fût d’un patriotis-
me débonnaire. Il savait dire au
| Gouverneur: “Sa Majesté n'a pas un
sujet en cette Province qui lui soit
| plus dévoué que moi. Cela va jus-
{qu'à la conscience, mais non plus
loin”. L'on connaît néanmoins quel
témoignage en retour, il recevait de
ia Cour britannique (Mand. vol. 3,
à la tête de leur clergé et de leurs
fidèles, qui triomphèrent de tout. Si
comme il faut le regretter à peu près | 2.
dans tout l'univers l'apanage exclu-
sif de sa divine institution n'est pas
proclamé dans les lois, l'Eglise n'en
jouit pas moins auprès de nos gou-
vernements d'une situation de fait
singulière et éminente. Par une ta-
cite intelligence mutuelle et de ré-
ciproques bonneurs, l'Eglise et l'Etat
entretiennent parmi nous des rela-
tions avantageuses. Au Canada et]
surtout dans notre Province, l'Egli-!
se peut évoluer généralement dans
une heureuse liberté dont il appar-
tient à ses fils de tirer toutes les con-
séquences.
Bien loin de s'opposer au dévelop-;
pement de notre culture propre et
au maintien de notre langue, ces!
conditions peuvent plutôt nous ou-|
vrir des ‘voies encore plus larges. |
A nous de nous y engager et de mai-
triser les événements. dans le res-
pect des lois. L'Empire est britan-
nique; les faits l’établissent, il n’est:
point d'une langue exclusive, il ad-
met diverses civilisations. Jamais le]
moment peut-être n'aura été plus
propice pour notre élément de pren-|
dre, par sa valeur et son activité,
toute sa place au soleil, dans le ré-
gime que nous à choisi d'une cer-
taine façon au moins la Providen-
ce. Avec hauteur de vues et magna-
nimité, exploitant dans toutes leur
souplesse et au maximum de leur
tension les institutions DAARUAUES |
que notre personnalité ethnique s'af-
4
Î
Î
û
firme encore plus nettement dans Ë
voie légitime tracée depuis bientôt
deux siècles par nos pères.
C'est ainsi que, fidèles plus que
jamais aux traditions familiales et
sociales que nous tenons de la Vieille ||
France, nous cultiverons avec un soin
nouveau et pourrons faire fleurir en |£
son plus bel épanouissement, à côté
de la noble civilisation anglo-saxon-
ne et dans les cadres constitution-
nels, notre impérissable civilisation
française.
Le Canada constituera de la sorte,
aux regards du monde, l’un des plus |
beaux joyaux du Domaine royal et
impérial de Sa Majesté George V.
Et comme nous en rendaient leur
témoignage ému nos visiteurs de
France, il y a quelques mois, les fils
de Québec, loyaux sujets britanni |
Îques, n'auront point trahi leur vi-
sage catholique et français.
Nous nous maintenons donc, Nos
très chers Frères, dans la tradition
|
=
ligne.
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nos invocations pour lui” (Ps. XIX, Des esprits troubles et Bureau 533 Edifice Tegler
Médaille d'or de l’Université Laval
instincti-
RECRUE AIT PNA SET ETC TETE TE LE SEE
10).
Le livre des Proverbes rapproche
du Seigneur lui-même le roi dans!
cette sentence: “Crains le Seigneur;
mon fils, et le roi, et ne te mêle |
point à leurs détracteurs” (Proverbes, :
XXIV, 21.
Enfin toute l'histoire des rois de
VAncienne Alliance, en particulier
celle de David et de Salomon, con-
firme le précepte de la loi naturelle
et nous apprend que, maigré leurs
fautes, le respect et la soumission
convenables sont dus à leur auto-
rité. . °
+ # *%
Dans le Nouveau Testament, les|
paroles du Prince des Apôtres :|
“Craignez Dieu, honorez le Roi (2
Pet. I, 17) ne formulent point seu-
Jement un conseil mais une obliga-
tion qui découle de la morale évan-
gélique. Le même Apôtre à marqué,
dans sa première Epître, qu'il faut
étendre à tous ceux qui participent
à l'autorité du souverain cette sou-
mission: Subjecti igitur estote omni
humanze creaturae propter Deum:
sive regi, quasi praecellenti, sive du-
cibus tanquam ab eo missis ad vin-
dictam malefactorum, laudent vero
bonorum” (I Pet. II, 13-14). Soyez
soumis à cause de Dieu à toute au-
torité humaine, dabord au roi vu
son excellence, puis aux officiers qu'il
a préposés pour punir jes malfaiteurs
et honorer les bons.
A son tour, saint Paul reprend ce
même enseignement, descendant dans
une plus minutieuse explication: “Je
qu'elle s'est servie à cette fin, no
nobstant les vues et les passions hu-
maines, du sceptre des rois d'Angle-
terre, lesquels nous ont couverts de
leur prestige dans l'univers, et nous
ont ordinairement, avec des vicissi-
tudes qu’il n'est pas dans Notre des-
sein d'analyser, garanti nos droits
essentiels. L
% + *
Qu'il ne vienne, non plus, Nos très
chers Frères à la pensée de personne,
que les liens sont trop lâches dans-
le régime britannique vis-à-vis du
Monarque qu'on puisse lui porter les
sentiments d'un véritable attache- | n'eut point d’autres sentiment ni
ment.
Pour n'avoir, en effet, qu’une au-
torité constitutionnelle, qu'il partage
avec les divers organes de gouver-
nement et avec les peuples eux-mé-
mes, le Roi de Grande-Bretagne, d’Ir-
lande, et des Territoires britanni-
ques au delà des mers, et l'Empereur
des Indes, n’en est pas moins à no-
tre égard le symbole et le plus haut
degré de toute la puissance civile
qui s'exerce non seulement sur l’en-
semble des nations qui constituent
l'Empire, mais sur la nôtre propre
en particulier. :
Au surplus, il faut le constater et
il y a lieu de s’en réjouir, à mesure
qu'avec le temps, depuis notre en-
trée daris son orbe, l'évolution im-
périale s'est déroulée, le Souverain
de l’Empire est devenu de plus en
plus proche par rapport à nous. Grâ-
ce à une heureuse: issue des événe-
ments, le Canada qui n'était d’abord
qu’une des coloniés de la Grande-
vous conjure par-dessus toutes cho- | Bretagne, à travers laquelle seule il
ses, dit-il dans son Epiître à Timo-
thée, de faire des supplications, des
prières, des demandes pour tous les
hommes, et en particulier pour les
rois et tous ceux qui sont élevés en
dignité, de rendre au Souverain Mai-
tre de l'univers qui nous les a don-
nés des actions de grâces, afin que
sous leur protection nous menjions
‘une vie douce et tranquille. Voïlà, a-
joute-t-il, quelque chose d'excellent
en soi et d'agréable à Dieu notre
Sauveur” (1 Tim. If, 1).
Et il prend soin d'observer ailleurs
‘Œp. aux Romains XIII, 1) que toute
puissance venant de Dieu, celui qui
résiste à l'autorité légitime résiste
à Dieu, et que nous devons être sou-
mis à nos chefs civils non par la
crainte de leur colère ni sous l'effet
de la force, mais pour Dieu et par
principe de conscience. e
En quoi, d'ailleurs, les Apôtres et
à leur suite tous les saints Docteurs
ne font que répéter le précepte du
divin Maître de rendre à César ce
. qui est à César comine à Dieu ce qui
est à Dieu (Math. XXIX, 21). C'est
- donc en quelque sorte selon que l'on
est d'abord fidèle à son Dieu qu'on
l'est ensuite plus parfaitement à son
souverain terrestre. :
De tout temps, dans l'Eglise, no-
nobstant les persécutions ‘et les exi-
: :gences des empereurs et des rois, les
lui était permis d'accéder jusqu'au
trône, est maintenant un pays au-
tonome, un Etat qui, dans la gou-
verne de ses intérêts, se rattache im-
médiatement à la couronne. Il jouit
ainsi de toutes les prérogatives des
diverses parties de l'Empire, excepté
il va de soi que l'Angleterre conser-
ve ce qu'on pourrait appeler son droit
d'ainesse et éclate dans l'univers d'un
prestige incomparable.
Ainsi, à l'égard de Sa Majesté
George V, le Canada n'est plus 18
terre conquise que les armées de
George III avaient ajoutée au Roô-
yaume des Iles de la Grande Breta-
gne. Le Canada a son roi. Il en est:
d'autant plus glorieux que cette con-
dition nouvelle, aboutissement d'une
longue période d'efforts et de suc-
cès, est en même temps la récom-
pense d'une indiscutable loyauté. :
rx >
N'avaient-ils point en quelque sor-
te espéré cette récompense, et ne
commencèrent-ils pas à nous la mé-
riter. Nos vénérables prédécesseurs,
dès que, comme 8m dit le poète, le
drapeau francais ferma sur nous son
alle pour repasser les mers? C'est
par ce noble sentiment de leur dif-
ficile devoir pastoral, par leur lo-
yauté d'une part et leur discrète fer-
meté de l'autre qu'ils ont fait adopter
‘à nos péres le régime nouveau, et
chrétienne et pastorale, dans la tra-
VeREr AEMAIEUES TeDOCHe ons # Cé| jition de l'Eglise canadienne, en vous
grand Pontife de n'avoir point alors
suivi la portion d'entre leur peuple
qui se laissait entraîner, séduite par
invitant, à l'occasion des fêtes ju-
bilaires de Leurs loyales Majestés, à
le mirage de, faux intérêts, à l'in- re DoBIer A MES TOS es Si
/ 5 vos prières, et à rendre à Dieu des
discipline el Tneme Lie trahison. | tions de grâces pour les bienfaits
Quel est l'historien juste, quel est}, és à l'Empire et à notre pays
le patriote éclairé et le Canadien
loyal qui ne doit au contraire ad-
mirer le courage et l’indéfectible pru-
dence de ces Evêques, sauveurs, on
peut le dire, après la conquête, de la
race française eh Amérique?
Par la suite, l'épiscopat canadien
d'autre conduite. Sans jamais ou-
blier ce qui, au point de vue reli-
gieux, politique et social, pouvait ca-!
ractériser l'attitude du Canada à l'é-
gard de l'Angleterre, saisissant tou-
te occasion d'obtenir l’adoucissement
du joug et de défendre les préroga-
participant ouvertement à son évo-
lution dans l'ordre de la constitu-
tion britannique, il ne négligera pour-
tant jamais de rendre des actions
de grâces au Seigneur et une sin-
cère gratitude à la monarchie an-
glaise pour l'établissement parmi
nous d’une condition de plus en plus
avantageuse, malgré les luttes à sou-
| tenir.
Voilà, à la vérité, ce que prati-
quait déjà, en appelant ses ouailles
au devoir, le courageux Monseigneur
Briand, le 22 mai 1775. Bravant tou-
tes les passions politiques, il ne crai-
gnait point d'écrire au clergé et aux
fidèles: “La bonté singulière et la
douceur avec laquelle nous avons été
gouvernés de la part de Sa Très Gra-
cieuse Majesté le roi George III, de-
puis que, par le sort des armes, nous
avons été soumis à son empire; les
faveurs récentes dont il vient de
nous combler, en nous rendant l’usa-
ge de nos lois, le libre exercice de
notre Religion, et en nous faisant
participer à tous les privilèges et
avantages des sujets Britanniques,
suffiraient sans doute pour exciter
votre reconnaissance et votre zèle à
maintenir les intérêts de la couron-
ne de la Brande-Bretagne. . Mais
des motifs encore plus pressents doi-
vent parler à votre coeur ‘dans le
moment présent. Vos serments, vo-
tre religion, vous imposent une obli-
gation indispensable de défendre de
tout votre pouvoir votre patrie et
votre Roi. Fermez donc, chers Cana-
diens, les oreilles, et n'écoutez pas les
séditieux qui cherchent à vous ren-
dre malheureux, et à étouffer dans
tives de la nouvelle colonie =
|
sion à vos légitimes supérieurs que
l'éducation et la religion y avaient
gravés” (Ibid. p. 285).
On expérimente aujourd'hui la
clairvoyance qui accompagnait In
droiture de cs consciencieux pré-
lets. °
nos libertés religieuses, 11 s’est trou-
vé, par le secours de la Providence,
= et Ja distinction personnelle
En ce qui concerne, par exemple, | +
sous le règne de notre gracieux Sou-
verain. Au surplus, les qualités émi-
de Leurs Majestés royales dont le
règne s'étend avec douceur sur tant
de peuples et jusqu'aux lointaines ex-
trémités de l’Empire nous rendent
encore plus agréable et plus facile
un si manifeste devoir.
Mais, animés d'un autre sentiment
que pourrait inspirer une politique
toute rationnelle, Nous voulons voir
et vous montrer en la personne au-
guste de nos Souverains les instru-
ments providentiels de Dieu sur no-
tre pays, et les participants de Son
autorité sur les nations. C'est la foi
plus encore qu'une humaine philoso-
phie qui Nous éclaire et dont Nous
avons voulu aussi éclairer vos devoirs
de sujets catholiques du Roi de la
Grande-Bretagne et du Canada.
A ces causes, et le Saint Nom de
Dieu invoqué Nous statuons ce qui
suit:
1. — Le dimanche, 5 mai, dans
nos églises-cathédrales respectives,
Nous chanterons üne messe ponti-
ficale, en action de grâces pour le
motif ci-haut énoncé.
2. — Dans toutes les églises pa-
roissiales, la messe du dimanche re-
vêtira pour le même motif un éclat
particulier. |
3. — On ajoutera à l'oraison du ||
jour l'oraison pro gratiarum actione.
4 — Après l'Evangile, on lira la
présente Lettre pastorale qui servi-
ra, ce jour-là de sermon.
5. — Après la messe on chantera
le Domine, salvum fac regem avec
le verset propre et l’oraison pro rege.
6. — Enfin, soit après la messe
principale, soit à l'office du soir, on.
chantera le Te Deum solennellement.
Sera, comme il vient d'être dit,
Notre présente Lettre pastorale, lue
au prône de toute les églises et en
chapitre dans les communautés, le
dimanche 5 mai de la présente an-
née, en la solennité religieuse du
Jubilé royal. ‘
Donné à Québec, au palais cardi-
nalice, le 8 avril 1935.
+ J.-M. Rodrigue Cardinal Villeneu-
ve, O.MI. Archevêque de. Qué-| |
bec
. Montréal. |
+ Guillaume, Archevêque d'Ottawa.
+ J. 8. Hermann, Evêque de Nicolet.
+ Julien-Marie, Vicaire Apostolique
du Golfe Saint-Laurent. -
+ Joseph-Eugène, Evêque de Mont-
Laurier. ; :
François-Xavier, Evêque de Gaspé.
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PAGE 8
Un SCOUT a |
ST-JOACHIM
Le KR. P. Boucher, tient à re-
mercier particulièrement tou-
tes les personnes qui se sont oc-
cupées activement du bazar et
dont le dévouement a contri-
bué au succès de l’organisation.
La liste entière des noms sera
j
publiée la semaine prochaine. |
BAPTEMES:
Dimanche, le 12 mai, le R. P. Bou-
Cher, O.MI, curé, baptisait Georges
Joseph Uildège, enfant de M. et Mme
Maurice Lavallée Les parrains é-
taient M. et Mme Uldège Patenaude,
oncle et tante de l'enfant. Mme H.
E. Patenaude, grand'mère, portait
l'enfant. Nos félicitations à M. et
Mme Lavallée
A PROPOS
D’AVICULTURE
Des mises au point nous ont
été adressées à la suite de Pé-
tude parue dans la “Survivan-
ce” des 17 et 24 avril, sur l’in-
cubation artificielle. Comme
plusieurs points de l'exposé de
cette étude étaient contestés,
un expert qui s’occupe d'avi-
culture dans la province depuis
vingt-cinq ans nous a démon-
tré que la division des oeufs A
5 jours à 21 jours est inexacte |
en regard de la division scien-
tifique des oeufs de dix ou dou-
2e jours qui sont tous excellents
pour l’incubation. Le système
préconisé pour assurer une suf-
fisante humidité dans l’incu-
bateur semble aussi incomplet
et beaucoup moins perfection-
né que les installations moder-
nes qui donnent toujours satis-
faction. On nous a affirmé
d'autre part que les degrés de
chaleur indiqués sont hors de
Pexpérience et ne peuvent don-
ner de bon résultats.
Les lecteurs de.la page agri-
cole pourront faire controler
ces mises au point par les ser-
vices fédéral et provincial de
Paviculture dont les indications
sont absolument garanties.
L'article paru les 17 et 24 a-
vril dernier venait au contrai-
re d’un éleveur qui porte la res-
ponsabilité de ses opinions.
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QUARANTIEME
ANNIVERSAIRE
DE L'H-GENERAL
L’Hôpital Général d’Edmon-
ton, dirigé par les RR. Soeurs
Grises célèbre ce mois-ci le
quarantième anniversaire de
son établissement, La congré-
gation fut établie par Madame
d'Youville en 1737, sous le nom
de “Soeurs de Charité, de Mon-
tréal”. Elle est depuis univer-
sellement connue par ses oeu-
vres et par les mérites de ses
membres sous le nom de con-
grégation des “Soeurs Grises”.
En 1850, les Soeurs Grises
vinrent s'établir au Lac Ste-
Anne, une des plus vieilles mis-
sions de l'Ouest, pour prendre
soin des Indiens. Elles se ren-
dirent neuf ans plus tard à St-
Albert, pour y demeurer jus-
qu'en 1895. À cette époque l’hô-
pital actuel fut commencé à
Edmonton, et des agrandisse-
ments successifs ont dû être
faits aux édifices à mesure que
l'institution se développait.
Cet événement sera digne-
ment célébré le 22 mai pro-
chain, par une messe dite à
l'institution par Son Excellen-
ce Mer l’Archevêque. Le déjeu-
ner intime réunira ensuite les
membres du clergé présents et
le personnel de l'Hôpital. Le
programme de la soirée consis-
|tera en un dîner suivi de la ré-
union générale de tous les amis
de l’hôpital et en particulier du
corps médical, pour féliciter les
RR. Soeurs Grises de leur oeu-
vre et les remercier du dévoue-
ment dont notre ville profite
depuis quarante ans,
S
Le Secrétaire des Scouts de St-
Joachim, Jean-Baptiste Boulanger,
vient de recevoir une lettre de Lord
Baden Powell, fondateur du Scou-
tisme et chef des Scouts du monde
- entier. Il le félicite ainsi que la trou-
TOKIO. — Vendredi dernier lefpe en souhaitant que le mouvement
gouvernement japonais a annoncé sa | scout s'organise parmi les Canadiens-
ferme inténtion de hausser ses droits | Français.
de protection contre les importations| On sait que les Scouts de St-Joa-
canadiennes, ceci dans le but de hä-|chim ont fait leur promesse le 23
ter par une politique d'obstruction, jar dernier: cette promesse est très
une entente plus favorable que l'en- sérieuse; elle fut précédée de la sain-
tente actuelle à l'échange canado-|te communion et d’une heure d’ado-
japonais Attuellement la balance de | ration, après quoi les.aspirants au
l'échange est favorable au Canadal|cours d’une cérémonie émouvante,
qui exporte trois fois plus qu'il n'im- | entourés d'une foule compacte ont
porte du Japon. .| prêté le serment scout: SUR MON
HONNEUR ET AVEC LA GRACE
DE DIEU, JE M'ENGAGE A SER-
VIR DE MON MIEUX DIEU, L'E-
GLISE ET LA PATRIE, À RENDRE
SERVICE AU PROCHAIN ET A
OBSERVER LA LOI SCOUT.
Protection japonaise
contre le Canada
faire des hommes d'honneur, des a-
pôtres laïcs, elle peut aussi faire ou
vaincus et sociables, car ce qui fait
que nos associations ont tant de mi-
sère à survivre c’est le manque d'u-
nion et l'indifférence. Je suis con-
vaincu que. des enfants qui auront
vécu quelques années en étroite uni-
on, ne tomberont pas dans ce défaut
DIM, LE 26 MAI. d'indifférence’ et de neurasténie na-
g : tionale.
L'union fait la force,
Nous profitons de l'occasion pour!
remercier M. le Dr Boulanger: ainsi
que M. D..J. Noël qui nous ont gran-
dement aidés à organiser notre trou-
pe ef nous les prions d'accepter l'ex-
pression de notre gratitude.
Nous remercions d’une façon spé-
ciale le R. P. Boucher pour nous a-
voir si grandement secondé et M. J.
: :| Sauriol, rédacteur de “La Survivan-
adressée, vous êtes prié de commu- | ce” pour lencouragement | qu'il nous
ets en téléphonant aux accorde.
: Merci à Lord Baden Powell.
Merci à tous nos bienfaiteurs.
: C. V
- R P. A AUCLAIR, O MI
M. Ernest COTE
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Le contenu de chaque bouteille est d’un goût exquis ‘et.
salutaire. Nous sommes persiradés, que vous 5 apprécierez
dusqu'à la dernière goutte |
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LES ENTREPOTS SERONT FERMES POUR ns FETE VICTORIA |
: . LE 24 MAI.
retenir des Canadiens-Français con-
1 portique, en face de l’accueil-
NE
DRE EEE
2
Cette promesse bien observée peut ||
LA. SURVIVANCE |
Dimanche, le 19 mai, s’il fait
beau. Autrement, ce sera pour
le 26. Mais il fera beau diman-
che, et PEvangile aura Sa gran-
de journée,
H nous plait d'annoncer plu-
sieurs précisions des plus heu-
reuses. D'abord Ia grand’messe
aura lieu en plein air, en plein
ciel. Sous notre majestueux
lante pelouse. Mgr Nelligan
daigne accepter de chanter
cette grand’messe, et de parler
aux étudiants de l'Action Ca-
tholique. A part les chants li-
turgiques soutenus par la fou-
le — on y chantera la Messe
des Anges — une chorale puis-|
sante fera la part de cantilè-
nes appropriés. A l’offertoire,
grande promesse de nos mili-
tants. L’un d’eux sera confir-
mé par Sa Grandeur Mgr Brey-
nat tout de suite après la mes-
se. Après quoi, toute cette jeu-
messe entonnera son puissant
“Rallions-nous!”
délassement, séance d’étude
dans Ia grande salle, où nos
jeunes vous diront les gloires
de l’Evangile: rapports courts,
vibrants. Une voix sacerdotale
se chargera de conclure ces
travaux, pour y apposer, sans
phrases, le sceau de l'autorité
doctrinale. Et ce sera l'heure
ensuite de la dégringolade dans
le Superbe ‘“ravin” qui borde
notre grande cour. Dîner en fa-
mille, et par familles; en d’au-
tres mots, que chaque groupe
ait son fourniment de victuail-
les; nous nous chargerons de
L'AVANT-MIDI:
9.09 h. — Grand'messe
Après quelques minutes del: à
15 MAI, 1935.
\
LA | JOURNEE DE DIMANCHE
| .
“liquider” le tout, avec du café|
chaud, du lait... et des chan-
sons! Deux bonnes heures de
récréation verront des athlè-
tes de tout calibre s’essayer à
la balle au camp, à la balle
molle et à Ia balle-au-mur, in-
oubliable chez les “anciens”.
D’autres moins alertes pour--
ront alors visiter le Juniorat,
se mettre au courant de la vie
intense qui y circule au point
e vue Action Catholique.
Üne deuxième et dernière
Séance d'étude nous réunira à
4 h. de l’après-midi: pas lon-
gue non plus, convaincante ce-
pendant, alors que Ile KR. P.
Boucher, un grand ami des
jeunes, voudra bien clôre ces
bonnes minutes de réflexion,
de méditation collective sur
PEvangile et les Etudiants. A-
près une fervente Bénédiction
du St Sacrement viendra le
tour du feu de joie, où rôtiront
de charmants saucissons et de
succulentes crêpes... Et encore
Pon chantera, en attendant la
Grande Assemblée Publique du
soir, qui suivra d'assez près les
soupes, afin de permettre aux
amis du dehors de retourner
une heure convenable !
Du reste, le Concert fi-
nal ne traînera pas en lon-
gueur: il visera à créer une am-
biance, un milieu de fierté ca-
tholique et canadienne. Origi-
nal par certains côtés, hardi
par d’autres, ce concert vous
chantera ce qu'est la vie, ce
qu’est la Jeunesse “pure, fière,
joyeuse et conquérante!”
Proposez-vous tous d'y ache-
ter l'Evangile et 5EC, splendi-
des souvenirs d’une grande
journée.
P.S. Ceux qui pourront donner
dix sous pour PEvangile se-
ront bienvenus pour couvrir
les frais de transport!!
port!!
GRANDE
JOURNÉE
D'EVANGILE
PROGRAMME
‘en plein air chantée
par Mgr Nelligan, D. Th, P D. V.G.
1—Veni Creator Spiritus…
2—A l'Evangile: Allocution
par Mgr
Nelligan, V. G.
: 8—A l'offertoire: Promesse
des Militants Jécistes.
&—Ubi Caritas et Amor...
5—Finale::
Rallions-Nous.
6—Confirmation d'un Militant,
par Mgr
‘Gabriel ‘Breynat, OMI.
10.45 h. — Séance d'Etude sur l'Evangile:
L'Evangile
1%Xe Christ
et la Vie.
et YEvangile.
2—L'Eglise et l'Evangile.
; 3—L'Evangile en face du XXe siècle,
APRES-NIDI:
12,30 h. — Pique-Nique dans le ravin..
2,00 h. — Délasseients:
1—Balle-molle.
2—Balle-au-camp. ,
. 3—Balle-au-mur,
4—Parties intercollégiales.
_5—Visites du
Juniorat et des “Stands”.
© 400 h. — Séance d'Etude sur l'Evangile:
+ 245 lk. — Concert: Grande Assemblée Publique.
| ‘1—Ouverture:
“Journée
Sriomeses
Chants:
Scouts:
1—L'Evangile et nous, les Etudiants.
2—Notre Etude de l'Evangile. |
3—Apôtres de l'Evangile,
530. h.— Bénédiction.
. 6.09 h, — Souper sur. l'herbe.
9_ cran “Sketch” Jéciste avec chants:
“Envoyons d'avant”
de “Voir, Juger, A
Ls : “Canon. jéciste”
:#-Poème dramatique.
“Choeur Parlé.”.
La _Promesée.
Pas Jécistes:.
-:6-Poème dramatique. ut
| 7-llocution.… |
î 0. ‘CANADA
Les Etudiants et l'Evangile...
du St Sacrement,
“Défilé des 8, 000 Jécistes
à Bruxelle Belgique)" :
‘Présentation par le réent
de la Section Jéciste.
2—Poème dramatique.
Premier Acte)
d'Evangile”
@uditoire)
gr ue
‘Deuxième : Acte)
Scoutes et déciétes.
“uSur mon 1 Honrieur”,
, “Pour le Christ”. _
“Crroisième Acte).
VODODODOODO GS
"IMMAÇULEE
CONCEPTION
Dimanche dernier notre pa-
roisse était en fête à l’occasion
de la première communion des
suivants: Denis Arial, Lester
Old, Bernard Ethier,. Martin
Nadeau, Raymond Arial, Paul
Beaudry, Esther Old, Berna-
dette Ethier, Muriel Ryan, Thé-
rèse Lessard, Gertrude Levas-
‘seur, Rita Demers, Lorraine
Barrie, Thérèse Morin, Lucien-
ne Letain, Thérèse Beaudry, A-
lice Pomerleau, Doris Seymour.
Le. soir ces petits enfants é-
taient reçus du scapulaire et se
consacraient à la Sainte Vier-
ge. Du chant très approprié fut
fourni à la messe et au salut
par les élèves du Pensionat des
Soeurs de l’Assomption. |
Les préparatifs sont en mar-
che pour notre fête de la St-
Jean-Baptiste qui aura lieu di-
manche le 23 juin. Il y aura
messe solennelle, pique-nique
où tous sont invités avec leurs
paniers et le soir pour clôturer
la journée grand drame “Bibi”
par Grégoire Leclos. La pièce
est sous :la direction de Mon-
sieur Laurier Picard et les rôles
seront remplis par plusieurs de
nos artistes les mieux connus.
Nous donnerons plus de détails
au sujet de cette fête tout pro-
n’oubliez pas la date, diman-
che le 23 juin.
REUNION DES DAMES
DE STE-ANNE
Dimanche, le 12 mai, 1935
Après les prières habituelles
et la lecture des rapports du
comité, il fut décidé le pro-
gramme suivant, à l'occasion
de la célébration de la St-Jean-
Baptiste le 23 juin 1935.
.Grand’messe à 11 heures. Un
pique-nique suivra —- dans un
endroit qui sera indiqué, plus
tard.
Que toutes les familles em-
portent leur panier. Il y aura
des camions automobiles pour
transporter les gens n'ayant
pas de facilité de transport.
s'ils sont groupés devant l’é-
glise à midi! Et vive la gaieté!
En les voyant passer on saura
qu’il y a une St-Jean-Baptiste
qui les attend, une vraie réu-
nion joyeuse où prendront pla-
ce des jeux, des courses diver-
ses... |
Nul ne peut s'amuser sans se
rafraichir de temps à autre,
surtout si l’on a parlé à beau-
coup de vieilles connaissances.
Aussi bien rassurez-vous, il y
aura des liqueurs douces, de la
crème à la glace, du blé d’Inde,
des ‘‘chiens-chauds” ou ‘“Hot-
Dogs” prononcez le comme
vous voudrez, moi, pourvu qu'il
y ait de la moutarde avec, c'est
tout ce qu'il me faut, tant pis
pour l'argument du thé et du
café.
Et ensuite Mesdames et Mes-
sieurs; Mesdames, après vous
être äiscrètement repoudrée;
Messieurs, après avoir parlé à
chose, machin, et à l'ami un
tel, du candidat préféré pour
la nouvelle élection, avoir dé-
claré avec une bouffée de pipe
finale, que vous ne croyez pas
à toutes leurs blagues et leurs
discours politiques, amenez vo-
tre dame galamment par le
bras. faîtes voir à tous, com“
me- des canadiens peuvent être
gentils le jour de la St-Jean-
Baptiste et venez applaudir une
pièce de théâtre de toute beau
té, de l'actualité, du sentiment,
et peut-être des idées justes sur
les qui cherchent à empoison-
nér le monde entier à l'heure
actuelle.
Ceci sera l'apothéose d'une
: belle journée de fête.
La Secrétaire.
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Succession de feu Louis Fournier
de Donnelly, Alberta, cultivateur,
Avis est par les présentes donné
que toutes personnes ayant des ré-
clamations contre la succession, du
défunt Louis Fournier décédé le 7
février, 1935, sont tenues de faire à
M. Paul-Emile Poirier, avocat de
ladministratrice Georgiana Fout-
nier de Donnelly, Alberta ou. à celle-
ci, elle-même, le où avant le 15 juin,
1935 l'état complet et dûment ve
rifié, de leur réclamation et de tou-
tes sûretés détenues par elles, et
qu'après cette date l’administratri-
ce distribuera les biens du défunt
entre es ayants-droits, ne tenant
compte que des réclamations ainsi
présentées ou qui auront été por-
tées à sa connaissance.
Paul-Emile Poirier,
Avocat de l'administratrice Georgi-
na Fournier. — Etude Milner, Steer,
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